• Aujourd’hui, nous nous sommes baladés toute la journée dans la ville intramuros de Rhodes, nous n’en avions eu qu’un petit échantillon hier.

    Visite du Palais des grands Maîtres rénové par les italiens dans la première moitié du XX ème siècle, grandiose !

    Puis, nous avons marché sur une partie des remparts (ils font 7km !), déambulé dans les vieilles rues commerçantes, visité un nouveau bâtiment : l’hôpital des chevaliers de Saint Jean, utilisé maintenant comme musée archéologique ; ce n’est pas le contenu du musée qui nous a le plus intéressés (loin de là, nous commençons à être blasés), mais l’architecture et le cadre. Plusieurs bâtiments différents communiquent ; un jardin bien ombragé avec petite fontaine agrémente l’austérité. De belles fresques en mosaïque replacées verticalement, ou mises au sol ; un manoir au style arabe assez surprenant ici, autant qu’agréable . Même si l’intitulé « musée archéologique » nous fait penser à chaque fois que ça va être pareil, il y a toujours des éléments nouveaux qui justifient les visites.

    Il est évident que Rhodes a mis les moyens pour rénover et maintenir le patrimoine historique. Il semble d'ailleurs que ce soit surtout pendant l'occupation  italienne, sous Mussolini (ce n’est pas beaucoup dit), mais le résultat est là, et en tant que touriste, c’est le principal…

    Repas dans un petit restaurant à côté de la mosquée ; simple et sympa, à l’ombre et aéré.

    Nous avons « poussé » jusqu’au Fort de Saint Nicolas, au  bout du port pour trouver porte close sans explications.

    Café dans le « nouveau marché » dans le quartier extra-muros construit par les italiens.

    Trempette pour Hervé et Gwendo sur une plage trop ventée à mon goût.

     

     


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  • Nous avons quitté Rhodes (la ville, pas l’île) pour Lindos sur la côte Sud Ouest.

    C’est une petite ville aux maisons cubiques (plutôt parallélépipédiques) blanchies à la chaux nichée au fond d’une petite baie. Très touristique, les rues sont réservées aux piétons et aux mules, les voitures restent en haut.

    Lindos est surmontée d’une citadelle bizantine à laquelle on accède par des marches ou un chemin qu’empruntent les mules chevauchées par les touristes « fainéants » (tout ça  pour vous dire que nous,  nous avons grimpé par les marches !).

    Arrivés à l’intérieur de la citadelle, surprise ! nous nous trouvons sur un site dorique du IIème S avant JC. Etonnant, ce mélange d’architecture.

    Sur le site : une acropole bien préservée, reconstruite partiellement par les italiens dans les années 30, une stoa à vingt colonnes, un temple d’Athéna et … une église byzantine. Belles vues sur la mer et les deux baies de part et d’autres. Pas d’uniformité de style ni de matériaux, chaque époque utilisant ce qui se trouvait sur place, donc souvent des vestiges  de la précédente. Un bon mur d’enceinte bien conservé donne fière allure à cette colline. Des panneaux d’affichage complets avec topos, schémas, croquis et photos aident à se rendre compte de l’évolution de ce site jusqu’à l’époque actuelle.

    Petite balade dans les rues, beaucoup de boutiques de souvenirs et des touristes en pagaille, la saison touristique a vraiment commencé !

    Nous avons ensuite traversé l’île en passant par la montagne pour rejoindre la côte Nord Ouest et le village de Soroni où habite Alain (notre cousin) et sa famille. Discussion de plus de quatre heures sur sa terrasse à 50 mètres de la mer.

    Inutile de vous dire qu’une bonne partie a été consacrée à la crise grecque … Entendre un autre point de vue que celui des médias, cela fait du bien ! Si nous avons bien compris, les médias grecs (à part la télé publique qui  vient d’être rétablie) sont aussi objectifs que les français et ne donnent la parole qu’aux partisans du « nai » au référendum de dimanche, c'est-à-dire du « oui » (le non, c’est « oxi »).

     

     


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  • Grand tour de l’île aujourd’hui, dans le sens des aiguilles d’une montre.

    Nous sommes d’abord allés jusqu’à la pointe Sud  pour voir le cap de Prassonissi, rattaché à Rhodes par une bande de sable très plate ; il paraît que l’hiver le niveau de l’eau monte et qu’il devient une île. L’endroit est très venté et très fréquenté par les véliplanchistes et les kite-surfeurs. Un chemin empierré mène en haut de l’ilot ; de là, superbe panorama sur les deux mers qui se rencontrent : mer Méditerranée et mer des Carpates. Le ballet des voiles de kite-surf des deux côtés est joli.

    Nous sommes ensuite remontés vers Rhodes (la ville) en longeant la côte ouest, moins touristique mais très belle et plus sauvage !

    Plusieurs étapes :

    Le monastère orthodoxe de Skiadi auquel on accède par une route de montagne serpentant au milieu des pins. Petit monastère très calme et bien entretenu, reposant (l’opposé de la plage de Prassonissi) ;  café, thé, loukhoum et des gâteaux sont à disposition  sur une table dans la cour ombragée ! Agréable. Discussion avec un des cinq moines qui est ougandais. Comme souvent, de là haut, superbe vue sur la côte.

    Puis, un château sur une colline boisée surplombant le village de  Monolithos ; ensuite la plage perdue de Fourni en contre bas a été fort bienvenue pour nous rafraîchir et bronzer un peu (pas de galets, ni de vent et peu de monde).

    Encore un autre château à Kritinia, encore une petite grimpette avec pour récompense une nouvelle vue sur la côte et des îles grecques du Dodécanèse et les côtes turques.

    Fin de journée vers 21 h ;  journée chaude (nous jouons petits bras par rapport à la canicule qui sévit actuellement en France :  aux alentours de 32° seulement) mais nous supportons grâce au vent que nous avons eu au sud, grâce aux forêts de pins, et à notre baignade …

     

     


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  • Journée tranquille :

    Nous nous sommes baladés pendant plus de deux heures dans la vallée des papillons (Petaloudes) où nous avons pu admirer des « écailles chinées » ou « callimorpha quadripunctaria ») attirés dans cette gorge par l’odeur de la résine des « aliboufiers » ou « styrax » (vous ne trouvez pas que je suis savante ?). Beaucoup de papillons étaient posés, mais avaient repliés leurs ailes ce qui cachait leur belle couleur orange, d’autres volaient mais trop vite pour être pris en photo ! Il y avait aussi beaucoup de crabes (d'eau douce) ! Promenade fort agréable, en forêt  en longeant une petite rivière, cela nous a permis de supporter la chaleur de ce milieu de journée.

    Repas (à 15 H, nous nous sommes mis à l’heure grecque ) dans un restau perdu où nous avons été accueillis par Vassili, un grec ayant vécu très longtemps à Charleroi et très bavard ! Devinez de quoi nous avons pu parler ? Encore un qui subit la crise,  il est obligé après sa journée dans le restau de travailler de nuit comme réceptionniste dans un hôtel. Il y a quelques années, il travaillait comme pompier pour environ 1200 €, maintenant on lui propose le même boulot pour  400 € ! Malgré  tout, alors que nous ne prenions que des pitas gyros à 2,50 €, il nous a offert une entrée (feuilles de vignes farcies faites maisons excellentes) et le dessert (pastèque). Comment penser que l’on veut imposer encore plus d’austérité ?

    Nous avons poursuivi l’après midi en empruntant encore les montagneuses routes intérieures de l’île, au milieu d’une forêt de pins, nous sommes arrêtés pour visiter une petite église byzantine et réputée pour ses fresques, mais nous n’avons pas vu grand-chose de l’intérieur, elle était remplie de touristes néerlandais.

    Passage par le Mont du prophète Elias, station de vacances pour les habitants de Rhodes avec deux hôtels d’architecture montagnarde construits par les italiens en 1929 et rénovés récemment. Il faisait logiquement plus frais.

    Descente vers la côte, nous avons alors joué aux « vrais » touristes et lézardés une heure sur la plage en louant des « sun beds », avant de nous rendre chez Alain et Christina.

    Alain avait réussi à prendre rendez vous avec le président de l’association culturelle de Soroni qui est venu nous ouvrir le petit écomusée : une maison typique du village meublée et aménagée comme autrefois. Maison  léguée à la collectivité.

    Repas chez Alain avec des spécialités grecques, et même de Rhodes, préparées par Christina (c’est autre chose que la cuisine grecque standardisée des restaurants qui ne proposent souvent que moussaka , pastitsio et souvlakis) sur la terrasse avec en prime un coucher de soleil sur la mer. Echanges très intéressants sur leur vie en Grèce. Que du réel, sans la distance et les miroirs déformants des médias.

     

     


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  • Encore une journée relativement relax, pas de ruines, pas de citadelles, pas de châteaux, pas d’églises …

    Pour débuter, une construction étonnante : à Kalithea, près de Rhodes sur la côte est, d’anciens thermes construits en 1929 par les italiens (encore eux !!!!) autour d’une source et laissés à l’abandon dans les années 1970, puis restaurés au début des  années 2000. Pour l’instant, pas d’activité médicale (l’eau est pourtant reconnue pour ses propriétés curatives notamment au niveau du foie), mais un complexe de loisirs (plage et café) et des salles autour d’une rotonde qui servent pour des cérémonies, des séminaires, conférences et spectacles. On n’a pas compris où était maintenant l’eau en question ! à revoir dans quelques années, car l’objectif est de la faire revenir. Le site est reposant et offre un bon abri aéré protégeant du soleil avec un espace vert entretenu et arboré.

     

    Nous avons à nouveau traversé l’île d’est en  ouest par des routes montagneuses au  milieu des forêts de pins. Arrêt dans un site agréable et verdoyant : 7 sources, Efta Piges en grec ; Hervé et Gwendoline ont emprunté un  tunnel long de 200 m environ les pieds dans l’eau, obscurité totale (mais Hervé avait une lampe), tunnel qui conduisait à un petit lac. Ce tunnel ressemble à une partie d’aqueduc, mais l’objectif de faire passer l’eau de l’autre côté d’une colline n’est  pas expliqué. La traversée de ce tunnel étroit est l’attraction, chacun se demandant bien la longueur et comment est l’état intérieur ;  claustrophobe s’abstenir. Traverser avec une lampe semble être un peu de la triche. Autre curiosité, au fond du magasin de souvenirs, un grand python endormi dans un vivarium ! Comme beaucoup, on a compté, il y a bien 7 sources résurgentes (il faut juste trouver les 7 panneaux…).

    Comme hier, nous avons lézardé (mais plus longtemps, environ deux heures) sur la même plage de la côte ouest à Porto Antico, l’eau était délicieuse !

    Nous ne voulions quand même pas terminer la journée sans visiter un site historique tout proche, l’ancienne cité antique de Kamiros, mais c’était sans compter qu’aujourd’hui ce site fermait exceptionnellement à 16 h (à cause du scrutin pour le référendum ?)

    Peu de contacts avec la population grecque aujourd’hui (nous étions dans des endroits touristiques),mis à  part la réceptionniste de l’hôtel qui nous a dit  quand nous sommes rentrés être ingénieur géomètre-topographe et  bosser 60 h payées 40, six mois de l’année (le reste au chômage non indemnisé), et qui attendait avec impatience la confirmation de la victoire du « oxi ».

    Nous sommes rentrés à l’hôtel des voitures passent en klaxonnant… Nous espérons que les prédictions sur le fait que la Grèce allait s’effondrer ne se réaliseront pas, un immense espoir est né !

     

     


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