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    Nous avons quitté notre grand appart de Paros après avoir été invités par le proprio Mélétis à boire un cappuccino (avec pain et œuf dur !). Malgré le peu d’anglais qu’il connaissait, nous avons réussi à échanger un peu (beaucoup par gestes).

    Nous avons pris le speed jet « Superjet » qui ne transporte que des passagers. C’est un catamaran rapide qui va à 60 km/h sur l’eau (vitesse contrôlée par Hervé)! Du coup, environ 50 minutes pour faire le trajet entre les deux îles. Au bout de quelques minutes, nous comprenons les affichettes qui invitent à rester assis pendant le voyage, car malgré la mer calme, ça bouge.  Dans ces bateaux rapides, pas le droit de rester dehors et des sièges type avion (mais sans ceintures). Je préfère le Blue Star Ferry Delos où l’on peut de déplacer, marcher, changer de place. Mais pas le choix entre Paros et Mykonos, il n'y a que des bateaux rapides.

    Nous sommes arrivés à l’ancien port de Mykonos vers midi et demi, étions attendus par la propriétaire du studio avec son minibus. Le studio situé à 800 m du centre ville sur les hauteurs, est superbe, pas très grand (35 m²) mais dans un état impeccable, loin des rues bruyantes au bout d’une impasse,

    Après un bon pique nique dans ce logement, nous sommes redescendus vers la ville et le port. Le contraste avec Ios, Naxos et Paros est saisissant :  la foule ! de toutes nationalités (alors que dans les trois îles précédentes nous avions l’impression que 80 % des touristes étaient français).  Et la saleté ! Autant nous avions été surpris par la propreté de toutes les villes et villages visités jusqu’à présent, autant nous sommes stupéfaits devant le nombre de déchets qui jonchent les rues et ruelles.

    Qu’est-ce qui attire ici ces milliers de touristes et ces immenses navires de croisière ? Nous le saurons peut être au cours de notre séjour.

    Nous avons quand même sillonné des ruelles, celles près du port sont bondées et bordées de magasins de luxe et de restaurants (les prix sont en moyenne 50 % plus cher que dans les autres îles), puis nous avons décidé de prendre de la hauteur et là, loin de la foule avons retrouvé des ruelles plus typiques avec de multiples escaliers et tours et détours, mais toujours aussi sales. Par contre, la ville vue d’en haut est beaucoup plus belle.

    Demain, nous allons à Délos (but réel de notre séjour ici). 

     Santorin mardi 19 mai  

     

     


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  • Comme prévu, nous avons passé plusieurs heures sur l’île de Délos sur laquelle nous avons accosté  après une demi-heure de bateau.

    Soleil radieux aujourd’hui, et pas un brin d’ombre …sauf sur la terrasse de la cafeteria où nous avons réussi à sortir notre pique nique, pause après plus de 2 heures de marche parmi les ruines.

    Si Mykonos ne nous a pas enchantés hier, nous ne regrettons pas d’avoir fait cette halte qui nous a permis de découvrir Délos, cette île musée dont les uniques habitants sont quelques gardiens, des lézards, des oiseaux et des rats …

    Nous avions déjà vu des ruines à Chypre et en Crète, mais jamais une cité de cette ampleur et dans cet état : gigantesque ! Nous nous sommes rendus compte de sa taille en grimpant en haut du théâtre. Le nombre de maisons, boutiques, ruelles, temples, etc… est impressionnant. Plusieurs styles, prouvent que Delos a été très importante à plusieurs époques et a été un point de rencontre de plusieurs peuples (entre autres romains, vénitiens et syriens …). Un assez grand musée sur le site regroupe des statues, peintures, mosaïques, vaisselles, poteries retrouvées ici. Les fouilles ont commencé  la fin du XIX ème siècle menées par l’école française d’Athènes.

    Nous avons pris le dernier bateau rentrant de Delos à 15 h, cela nous a laissé le temps pour flâner à nouveau dans les ruelles de Mykonos, beaucoup moins peuplées aujourd’hui : il n’y avait plus de navire de croisière.

    Nous avons visité la maison de Léna meublée telle qu’elle était au XIXème.

    Demain, nous découvrirons le reste de l’île au guidon de notre quad que nous avons loué dès ce soir. Ne vous inquiétez pas pour moi, il est beaucoup moins puissant que celui de Paros, notre jeunot ne pourra pas s’éclater autant ! L’île étant plus petite, ça ira.

      Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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  • Effectivement, Hervé n’a pas pu s’éclater avec le quad que nous avons loué aujourd’hui, enfin si …

    Il a voulu descendre jusqu’à la plage d’Agrari, au sud – sud/est de l’île, sur laquelle nous ne nous sommes même pas baignés (pas d’ombre gratuite, du monde, nous avons pris l’habitude d’avoir notre plage pour nous tout seul ). Seulement, voila, la remontée (assez prononcée) n’était pas du goût de la machine, il a fallu en descendre et pousser ! une fois arrivés sur le plateau, Hervé s’est rendu compte qu’il y avait en plus un problème d’embrayage bloqué, ce qui n’est guère facile pour les démarrages et les arrêts ; du coup, nous sommes rentrés pour rendre la bête. Avant de retourner chez le loueur, nous avons quand même fait une halte sur la plage d’Agios Stefanos, qui était plus accessible en terme de pente de route ; là non plus nous n’étions pas seuls, mais Hervé tenait trop à se baigner, surtout devant un superbe bateau de croisière ; moi, je me suis dévouée pour garder les sacs que nous ne pouvions laisser ni sur le quad, ni seuls sur la plage ! Il nous a fallu de l’aide pour réussir à redémarrer à nouveau en poussant, mais nous avons quand même réussi à retourner jusqu’au loueur.

    Avant ces péripéties, nous sommes allés jusqu’au seul village de l’île, au centre : Ano Méra, pas de ruelles, mais une grande place bordée de restaurants, étonnamment pas trop chers (en tous cas moins qu’en ville ou en bord de plage): nous en avons trouvé un qui nous offrait pour 12 € pour deux une salade grecque, un plat de gyros (porc grillé, Tzatziki, tomates, frites) et une petite moussaka.

    Nous avons également vu les ruines d’un ancien château et avons pu visiter deux monastères ; dans l’un d’entre eux, nous avons été accueillis par une charmante bonne sœur , parlant très bien anglais, avec laquelle nous avons longuement discuté de choses et d’autres. Du monastère, en été, elle entend les musiques des boîtes de nuit ! Ces monastères sont compacts, avec des hauts murs pas bien jolis, sauf le blanc, mais à l’intérieur, l’architecture est différente et l’atmosphère très calme et reposante.

    A priori, à part les différentes plages, il n’y a pas grand-chose d’autre à voir sur l’île, c’est pourquoi nous partons demain pour … Tinos

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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  • Nous avons quitté Mykonos après avoir discuté un bout de temps avec le mari de la propriétaire, militaire et pas très pro   Syrisa, mais l’échange était quand même intéressant.

    Le ferry étant à quai, une heure avant le départ, nous sommes montés à bord en arrivant et avons pique-niqué sur le pont.

    Nous avons atteint Tinos au bout d’une traversée de 35 mn.

    Le loueur du studio est venu nous chercher au port. Le studio est moins bien que celui de Mykonos, mais il fera l’affaire et est situé dans la « ville » de Tinos, tout près du centre, une fois qu’on a trouvé par où passer.

    Dès l’arrivée, nous avons pu constater que Tinos est différente des autres îles des cyclades : des maisons pas toutes blanches, avec des toits en tuiles, certaines avec 3 ou 4 étages.

    En nous promenant dans la ville, nous avons emprunté des rues et non des ruelles.

    Contrairement à Mykonos, très peu de touristes.

    Tinos est surtout connue pour son pèlerinage du 15 août, mais il y a toujours quelques pèlerins (nous en avons vu 2) qui montent à genoux vers la cathédrale considérée comme la plus grande œuvre architecturale construite depuis l’indépendance de la Grèce. Elle a été construite en 1824 toute en   marbre, la rue qui y mène à partir du port est elle aussi pavée de marbre, une allée est moquettée pour permettre de monter à genoux.

    Dans l’église principale, au plafond une multitude de chandeliers, avec des ex-voto en métal accrochés qui représentent des sujets très divers, comme des bateaux, vélo, maison, mouton, personne, cœur, jambes… Tout cela fait assez chargé, c’est très surprenant.

    Sous l’église, des cryptes avec une fontaine dont l’eau serait miraculeuse et des salles de baptêmes.

    Nous avons dîné dans un restaurant près du port : deux spécialités de Tinos : des artichauts frits et une omelette garnie de frites, oignons, saucisse locale et lamelles de porc grillées assaisonnées de graines d’anis.

    Près du restau, il y avait une poissonnerie, le poissonnier à la fin de sa journée, nourrissait les chats du quartier et un pélican (tout ça dans son magasin…)!

      Santorin mardi 19 mai

     


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  • Nous avons retrouvé un moyen de locomotion plus traditionnel : la voiture, l’île est un peu plus grande et surtout il semble y avoir pas mal de sites dignes d’intérêt . En effet, nous ne fûmes pas déçus par ce que nous avons vu :

    Evidemment, nous ne pouvions pas passer à côté de deux monastères sans y entrer. Le premier tout petit, monastère de la Sainte Trinité, mais avec un parc reposant, fleuri, avec aire de jeux pour enfants et tout petit écomusée. Le deuxième, le couvent de Kechrovouni, est le plus grand des Cyclades et est  toujours actif. De l’extérieur, on dirait une forteresse blanche, à l’intérieur c’est un véritable village (austère) avec ses bâtiments et ruelles.

    Après le pique-nique sur un banc à l’abri du vent dans un troisième monastère fermé près du mont Exomvourgo, nous nous sommes rendus au Nord Ouest de l’île à Pyrgos, c’est un gros village, où le marbre est omniprésent : sur les dalles des ruelles, au dessus des fenêtres et des portes (hyperthiras , demi cercles sculptés qui servent pour l’ aération et la luminosité), statues, fontaines, cimetières, bancs et même abri-bus !

    Pyrgos est célèbre pour ses sculpteurs sur marbre en particulier Chalepas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Yannoulis_Halepas) dont nous avons visité la maison (maison typique de la fin du XIX ème) transformée en petit musée. Nous avons également visité le musée de l’exploitation   du marbre, musée très intéressant, qui semble assez récent, des vidéos entre autres, montrent le travail à l’ancienne dans les carrières, le transport du marbre, la découpe des plaques et la sculpture.

    Pour terminer la journée, nous sommes descendus jusqu’au petit port proche de Panormos où nous avons dîner à nouveau d’une omelette de Tinos et avons discuté avec le jeune patron qui abandonne Athènes où la vie devient beaucoup trop difficile pour Tinos où l’on peut vivre pour beaucoup moins cher ! Il ne sait pas trop comment cela va se passer avec Syriza, il est sceptique, il pense que Syriza aurait eu plus de chances de réussir il y a quelques années.

    Superbe baie naturelle de Panormos, avec deux plages, des petits bateaux de pêche, une petite île « Planète » qui boucle la baie, avec une carrière de marbre. Le coin est truffé de petites carrières de marbre. Difficile de reconnaître celles qui  sont encore exploitées.

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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