• Aujourd’hui, nous sommes partis à la découverte des villages de l’île ; il y en a pas mal, très authentiques, un seul, Volax, était un peu touristique (une boutique de souvenirs, une taverne et trois échoppes de vanniers, spécialité du village). Tous sont des villages grecs typiques, avec leurs ruelles et leurs escaliers (nous avons encore eu notre dose de grimpettes aujourd’hui !) et leurs maisons blanches. Volax là encore se distinguait des autres : les maisons étaient construites en granit, mais la grande majorité étaient recouvertes d’enduit et peintes en blanc.

    Pourquoi les maisons de Volax étaient elles en granit ? Parce que cette partie de l’île ressemble aux Monts d’Arrée et à Huelgoat ! … immenses et montagneuses étendues de chaos granitiques, superbes en cette saison avec les genêts en fleurs.

    Nous avons aussi pris des routes descendant vers de petites baies, routes prodiguant de belles vues sur les côtes découpées et sur les îles voisines. Nous avons pique niqué sur la belle plage de Kolimbrithra (nous avons été obligés de louer chaises longues et parasol, il n’y avait aucun coin à l’ombre). Par contre le vent soufflait assez fort, cela n’a pas empêché Hervé de piquer une tête, l’eau était délicieuse parait-il mais moi, je n’ai pas eu le courage ! Un peu de bronzage et de repos puis nous sommes repartis pour d’autre villages et points de vue ; presque dommage, c’était reposant.

    Tout au long de notre périple, nous avons pu admirer certains des 640 pigeonniers de l’île, très caractéristiques, tous différents, et presque tous entretenus, au contraires des moulins à vent. C’est tellement tendance sur Tinos, que beaucoup de constructions récentes ont des pans en forme de façade de pigeonniers.

    Demain, nous levons l’ancre pour …Andros

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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  • Cette journée n’aura pas été trop fatigante, après avoir rendu notre voiture de loc à 11 h, nous avons flâné en attendant notre ferry de 17 H pour nous rendre à Andros.

    Nous avions déjà visité la ville de Tinos, du coup nous sommes remontés jusqu’à la grande église, beaucoup plus animée en ce dimanche matin. Une dizaine de pèlerins à genoux grimpait jusqu’à l’église . Il faudrait plutôt dire pèlerines, pourquoi n’était-ce que des femmes ? sont-elles plus courageuses ? (c’est mon avis), ont-elles davantage à se faire pardonner ? (c’est l’avis d’Hervé). Nous avons assisté à la fin d’un baptême dans une des petites cryptes : la petite fille d’environ 2 ans était baignée complètement, puis après quelques chants le prêtre faisant des aspersions, la mère et l’enfant ont fait trois fois le tour du baptistère. A la fin de la cérémonie, toutes les personnes présentes (donc nous aussi !) ont eu droit à une petite boite de dragées.

    Repas au restau sur le port, tourte aux artichauts, agneau rôti pomme de terre et en dessert, gâteau de semoule.

    Santorin mardi 19 mai

     


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  • Le trajet en ferry de Tinos à Andros (1H45) s’est déroulé sans problème, mer calme. Par contre le ferry était bondé, la grande majorité des voyageurs devaient se rendre à Rafina, l’un des ports d’Athènes après avoir passé le week end à Tinos ou Mykonos. On a longé les côtes ouest de Tinos puis d’Andros.

    Il y a un détroit d’environ deux kilomètres entre ces deux îles, cependant, les ports n’étant pas aux extrémités, il faut tout ce temps ! 

    Nous voici maintenant dans notre minuscule studio avec petite vue sur mer. Nous n’avons pas eu le temps de sortir dans le port de Batsi où nous logeons. Batsi est à 5 km de Gavrio port d’Andros.

    La météo annonce une vague de chaleur pour demain et mardi, je ne sais pas si nous voyagerons beaucoup, la plage est accessible à pied de notre logement.

    Santorin mardi 19 mai

     


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    Nous avons profité de la situation de notre studio pour « glandouiller » un peu. Ce matin, un peu de marche dans Batsi en bord de mer afin de repérer les lieux et commerces, quelques courses puis retour dans notre « chez nous » climatisé pour pique-niquer.

    Nous avons repris nos pieds pour aller jusqu’à la plage (200 m) et faire trempette pour nous rafraîchir, pas un souffle de vent donc la baignade fut fort agréable. Plage en pente douce et pas trop profonde, juste assez pour nager.

    Nous n’avons pris possession de notre voiture de location qu’à 15 H.

    Nous voici partis direction la « capitale » ou « Chora » ou « Andros » sur la côte Nord de l’île.

    A voir : la citadelle (détruite) sur un piton rocheux, le vieux pont qui la relie à la ville est caractéristique. La vieille ville se résume à une rue principale quasi rectiligne et déserte à l’heure de la sieste (il est pourtant plus de 17 h) et à 3 musées fermés (marine, archéologique et d’art moderne) sans plus d’indications. Les bâtiments sont différents d’ailleurs, beaucoup de toits en tuile, et une architecture fin 19ème / début 20ème siècle, plus cossue .

    La route qui relie les villages principaux de l’île est une route montagneuse, offrant de beaux panoramas et très verte.

    Deuxième arrêt : Ormos petit port à l’est d’Andros. Village tranquille qui parait aussi endormi, il est déjà 19H. Les quelques restaurateurs préparent des tables, mais pour les locaux. On ne nous saute pas dessus comme ailleurs. Ici on mange tard. Dans les lieux plus touristiques, c’est à n’importe quelle heure afin de ne pas perdre de clients. Encore quelques courses ; tout est cher sur ces îles (sauf les légumes qui sont de saison, donc à prix corrects pour nous) ; on se demande comment font les locaux !

      Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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  • Encore une journée de canicule, mais nous n’en avons pas trop souffert, dès 10 h, nous sommes allés nous rafraîchir à la plage, puis tout au long de la journée nous avons cherché et trouvé des lieux ombragés fort agréables.

    En partant ce matin, nous avons pris deux autostoppeurs : des israéliens qui naviguent 3 ou 4 mois en Méditerranée, nous leur avons montré quelques points de vue découverts hier et les avons déposés à Chora ; ils nous ont alors invités à venir boire un coup ce soir sur leur « petit » voilier de 44 pieds dans le port de Batsi (rassurez vous, nous n’avons pris qu’un café, et nous sommes passés pour des français bizarres à ne pas boire d’alcool !). On y était allé pour 5 minutes qui ont duré plus d’une heure.

    Je disais donc, que nous avions passé une journée, finalement assez fraîche malgré la canicule, des dizaines de rivières sillonnent Andros, la végétation le long de ces rivières est luxuriante. Des chemins de randonnée bien fléchés et aménagés (mais toujours en montées et descentes) mènent à des sources, des fontaines, une vieille tour (3 étages), un moulin à eau (le plus grand des Balkans) qui fonctionnait jusqu’en 1963 mais qui maintenant est à l’abandon et enfoui sous la végétation.

    Il nous fallait notre monastère quasi quotidien, Hervé l’a déniché au loin au flanc d’une montagne, et a trouvé la route (en partie non bitumée) pour y accéder. Et, je dois reconnaître qu’il valait le détour ce monastère de Papachrantou. Extérieurement rien de terrible, mais l’architecture intérieure différait de celles vues précédemment, les bâtiments rénovés récemment n’étaient pas peints en blanc, trois moines y vivent en permanence. Nous avons même été invités à déguster des loukoums.

      Santorin mardi 19 mai

     


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