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Dernière journée à Thessalonique…
Visite du musée juif, nous avons la chance d’arriver au moment où débute une visite guidée en français. La guide est elle-même descendante d’une famille juive de Thessalonique. L’histoire des juifs de Thessalonique est édifiante : chassés d’Espagne en 1492 , 20 000 d’entre eux s’y installent alors que la population de la ville n’était que d’une dizaine de milliers d’habitants. Les juifs restent majoritaires pendant des siècles dans Thessalonique et vivent en harmonie avec les communautés chrétienne et musulmane jusqu’au traité de Lausanne (1923) mettant fin à la guerre gréco-turque et organisant un échange de population. 1 million et demi de chrétiens de Turquie regagnent la Grèce, 500.000 musulmans font le voyage inverse. L’équilibre est alors complètement modifié et du fait de la crise, comme ailleurs, l’antisémitisme progresse mais il n’y a pas de ghetto. Durant l’occupation allemande, près de 50.000 juifs seront déportés, 2000 seulement reviendront. (Je viens de lire un livre très intéressant retraçant cette histoire depuis 1917 : « le fil des souvenirs » de Victoria Hislop ). Je viens de lire un livre très intéressant retraçant cette histoire depuis 1917 : « le fil des souvenirs » de Victoria Hislop . En nous dirigeant vers le quartier du port, nous passons Place Eleftherias (liberté) pour voir le monument à la déportation des juifs.
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Enfin pour terminer cet aperçu de Thessalonique, visite de l’ancienne mosquée Alatza Imaret (dont le minaret a été démoli comme tant d’autres …) qui est en état moyen et sert de salle d’exposition, et pour finir, visite de la maison natale de Mustapha Kemal Atatürk fondateur de la Turquie moderne.
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Pluie…pluie …pluie … Depuis hier après midi et toute la journée …
Cela ne nous a pas incités à quitter l’hôtel de Thessalonique avant midi. Nous ne regrettons pas le choix de cet hôtel ( Pella Hôtel) en centre ville : tout est accessible à pied.
10 mn à pied pour rejoindre l’arrêt de bus qui nous emmène (le bus pas l’arrêt) jusqu’à l’agence de location de voiture à une entrée du périphérique (ce qui évite à Hervé de circuler dans Thessalonique même, car c’est un peu infernal).
Nous partons pour Pella à une cinquantaine de Km à l’ouest de Thessalonique. Pella, ville natale d’Alexandre le Grand et capitale du royaume de Macédoine vers 400 av JC.
Visite du site et du musée, tous deux différents de ce que nous avions pu voir l’année dernière.
Le site était quasiment désert, nous avons été seuls pendant les ¾ du temps, il est vrai que ce n’est pas la pluie qui effraie les bretons !
Le bâtiment du musée est immense et très moderne, pas très fréquenté non plus, mais deux cars sont arrivés vers 18 H OO.
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Il est revenu ! la cape de pluie est rangée …
Nous voici arrivés à Vergina. Il y avait trois sites à voir, un seul était ouvert ! mais cela valait le coup ! Il s’agit d’un tumulus abritant 4 tombes royales.
Le tumulus a été fouillé dans les années 1960, c’est alors que les tombes ont été mises à jour, quasiment intactes pour 3 d’entre elles. Elles ont été gardées en l’état, un musée en forme de dôme (pour reconstituer le tumulus enlevé pour les fouilles) a été construit par-dessus ces tombes. On peut ainsi voir l’entrée des tombes et tous les objets trouvés à l’intérieur exposés dans des vitrines. L’une des tombes est celle de Philippe 2, roi de Macédoine, père d’Alexandre le Grand.
Nous quittons Vergina et la plaine pour visiter un monastère situé au bout d’une petite route montagneuse, nous profitons d’un petit préau ombragé pour y pique-niquer. Puis direction « les Météores » par des routes sinueuses, caillouteuses, parsemées d’éboulis. Les vues sur le lac Polifitou sont splendides.
Depuis notre arrivée, nous sommes surpris par le nombre de chiens « divaguant » en ville, sur les sites, sur les bords des routes.
Nous avons réservé une chambre à Kastraki, village au pied des Météores, demain nous serons à pied d’œuvre.
Nous avons réservé une chambre à Kastraki, village au pied des Météores, demain nous serons à pied d’œuvre.
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Au programme aujourd’hui : trois des six monastères en service dans ce lieu des Météores.
Nous avons commencé par le plus grand : Grand Météore ou Metamorphosis. C’est le plus grand et le plus intéressant, différentes pièces sont aménagées à l’intérieur, un peu comme un écomusée : atelier de tonnellerie et cave (ça va, les moines ne devaient pas être assoiffés !), ossuaire, ancienne cuisine …. Il y a aussi un musée avec beaucoup de tableaux sur les guerres en Grèce au XX ième siècle, des vêtements folkloriques et militaires, des armes anciennes et un peu plus récentes ! Il nous aura fallu plus d’une heure et demi pour le visiter. Les cars de touristes défilent, mais ça va quand même. On se demande ce que ça doit être en saison !
Ensuite le monastère de Varlaam et le couvent de Roussanou qui sont plus petits et dont on ne visite qu’une toute petite partie. Bizarre, les trois sont au même prix (3 €). A Varlaam, une pièce entière est occupée par un immense tonneau de 12.000 litres ; que contenait-il, de l’eau ? de l’huile ? du vin ? A Varlaam et au Grand Météore il reste encore les dispositifs pour amener, soit par treuil vertical ou par une tyrolienne horizontale avec chariot les charges, nourritures, matériaux de construction…
Demain, on essaie de voir les trois autres monastères. Il faut jongler avec les jours et les heures d’ouverture.
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