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Par papyvemamine dans sur les contreforts du Mont Olympe et dans la Péninsule Calchidique le 18 Juillet 2016 à 00:16
Le musée archéologique de Dyon regroupe les statues, sculptures, poteries, bijoux et objets divers trouvés sur le site ainsi que des restes remis en forme d’un « hydraulis » qui est un orgue hydraulique qui aurait été le premier type d’instrument de musique clavier ; une pompe est actionnée pendant que le musicien joue ; il y en aurait eu des modèles perfectionnés ; pour voir ce que ça donne, voir sur youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=atT7Tjpn5js
Nous allons nous rafraîchir en essayant de rendre visite à Zeus et Cie sur le Mont Olympe, mais personne n’était présent, nous ne sommes certainement pas montés assez haut, il était 18 heures, trop tard pour 6 heures de randonnée.
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Par papyvemamine dans sur les contreforts du Mont Olympe et dans la Péninsule Calchidique le 18 Juillet 2016 à 23:09
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Journée calme.
Après une halte sur un flanc du Mont Olympe dans un vieux monastère (ça faisait longtemps !) détruit par un bombardement allemand en 1943 et en cours de restauration, nous sommes retournés rendre visite à Zeus, il n’était toujours pas là, tant pis ! nous n’y retournerons plus.
Pourtant nous avons fait un effort, après être montés là où la route voulait bien nous conduire à Prinia, nous avons randonné sur un chemin relativement bien aménagé, sans toutefois atteindre le sommet, Hervé n’a pas voulu continuer !!!!! (il tient à ménager sa coéquipière …) Dommage, nous aurions dû emporter un pique nique pour marcher un peu plus. De retour à la « base » à Prinia, nous nous offrons deux spécialités du cru dans un petit restau à 1100 m d’altitude: soupe de haricots et soupe « de chèvre » (qui ressemblait un peu à une chorba en moins épais, avec de gros morceaux de viande). En entendant des clochettes, nous pensions voir des chèvres, mais non, c’était les chevaux qui servent à monter des marchandises aux refuges de montagne plus haut que le chemin que nous avions pris.
Nous redescendons dans la plaine où la chaleur commence à devenir étouffante, direction Pydna au dessus de Katerini. On savait que le site était petit, même si dans l’antiquité Pydna a eu beaucoup d’importance. A l’entrée de la ville un panneau explicatif, mais aucun fléchage ! A défaut de trouver le site archéologique principal de Pydna qui doit exister, nous trouvons un site avec les ruines d’un château et de deux églises byzantines, mais il fermait à 14h30 ; Pydna est aussi le lieu de la défaite des macédoniens contre l’empire romain en 168 avant JC, ce fut une boucherie.
Ensuite nous nous offrons notre premier bain de l’année dans la mer Egée ; super agréable sur une plage déserte.
Après une bonne heure de cogitation sur un banc à l’ombre en prenant notre café face à la baie de Thessalonique (ou plutôt le golfe Thermaïque) pour savoir où dormir ce soir, notre choix se pose sur Polygyros en plein milieu de la péninsule Calchidique.
Après quelques difficultés pour trouver la chambre (aucun GPS ne connaissait pas la rue, le proprio a du venir nous chercher) nous voici installés à 21H15 dans un studio en plein centre d’une petite ville dans une maison ancienne.
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Par papyvemamine dans sur les contreforts du Mont Olympe et dans la Péninsule Calchidique le 19 Juillet 2016 à 00:49
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Nous avions programmé une croisière de 3 h le long des côtes du Mont Athos, cela nous laissait le temps de faire d’autres balades avant le départ à 13h45, mais c’était sans compter sur Vladimir Poutine qui lui aussi avait décidé de se rendre au Mont Athos, mais sans nous avertir.
Le Mont Athos est le troisième « doigt » à l’est de la Péninsule Chalcidique (Χαλκιδική ). Il est occupé au 2/3 par la République Monastique du Mont Athos, qui réunit vingt monastères et les différents villages et maisons qui en dépendent. Environ 2 000 moines orthodoxes grecs, bulgares, roumains, russes, serbes et autres y vivent. Environ 35 km de long sur 10 km de large. Le territoire est strictement interdit aux femmes et aux animaux domestiques de sexe féminin (à l’exception des poules pour les œufs). Pour les hommes, il faut un permis à demander à l’avance. Le seul moyen de voir une partie des monastères est donc de faire une croisière qui part du port d’Ouranoupoli.
Pour une fois, Hervé n’était pas en retard, nous avions prévu une bonne heure d’avance , mais, une vingtaine de Km avant d’arriver : route bloquée, un policier nous explique que Poutine allait passer et que nous, nous ne pourrions pas emprunter cette route avant une heure. Dans la petite ville de Lerissos, les badauds attendaient sur le trottoir, des drapeaux noirs pavoisaient les rues,une grande banderole est exposée près d'un carrefour mais cela avait-il un rapport avec Poutine ? nos connaissances en grec ne nous permettent pas de le savoir. ( Finalement non, la banderole disait : "Quand l'injustice devient loi, Alors la résistance devient un devoir,
La société locale au banc des accusés", sans doute en rapport avec l'aggravation de la crise que connaît le pays)Passage de nombreuses motos et voitures de police sirène en route, un hélicoptère de la police qui surveille en tournant, puis une suite d’une bonne dizaine de véhicules dont une grosse limousine Mercedes avec un drapeau.
Mais la route vers notre destination n’a pas ouvert de suite et comme il n’y avait pas d’autre « grande » route pour Ouranoupolis, nous essayons des petits chemins, ponctués parfois de grandes flaques d’eau et rejoignons la route principale à Trypiti juste au moment où les barrages sont levés. Nous arrivons donc quelques minutes avant le départ du bateau qui est loin d‘être plein, 25 clients seulement (conséquence de ce blocage ?).
La croisière en elle-même est un peu décevante surtout quand on vient de voir Les Météores. Le bateau n’a pas le droit de s’approcher à moins de 500 m des côtes, les monastères ne semblent pas aussi colorés, sauf celui de la Russie. Des bateaux des gardes côtes et de l’armée croisent aux abords du monastère russe de Saint-Pantéleimon.
De retour, nous voulions nous diriger vers le deuxième « doigt » : la Péninsule de Sithonie. Heureusement, comme à son habitude mon G.O. n’avait pas été pressé de réserver une chambre, car … rebelote : route bloquée à la sortie d’Ouranoupolis. Poutine devait repasser par-là, sur cette route unique d’accès à Ouranoupolis !!!
Plus de 2 H à attendre d’après le policier, qui nous conseille d’aller prendre un café. Plutôt qu’un café, nous allons dans un restau (très classe et pas plus cher qu’ailleurs). Il est trop tard pour prendre un hôtel plus loin, nous logeons donc ici à l’hôtel Sunset avec vue sur le port. Une file assez longue de voitures et quelques autocars de tourisme attendent juste après l’hôtel, donc près de deux heures après le début du blocage…
Le Tovaritch Poutine nous aura donc ennuyés deux fois aujourd’hui.
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Par papyvemamine dans sur les contreforts du Mont Olympe et dans la Péninsule Calchidique le 19 Juillet 2016 à 23:45
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Ça y est, Poutine est parti de son monastère russe qui fêtait les mille ans de présence russe ! et nous avons pu quitter nous aussi la péninsule du Mont Athos … A quelques kilomètres, il y avait encore une présence policière au petit port de Trypiti, c'est donc certainement de là que Poutine a embarqué pour accéder à cette « république » monastique ( Nous avons vu les yachts accostés devant le monastère sur les photos prises au zoom lors de notre croisière hier). Il aurait été plus simple pour lui de prendre l’hélicoptère qui le surveillait, mais certainement que dans le respect de la religion orthodoxe et la règle de cet endroit autonome, il ne pouvait y aller que comme tout le monde, en bateau.
Après une excellente nuit et un excellent petit déjeuner pour seulement 42 €, nous voici frais et dispos pour commencer notre nouvelle journée.
Première destination : le site d’Olynthos au Sud de Polygyros (pas très logique au point de vue km, mais il n’est ouvert que jusqu’à 15 H et est fermé le lundi). Il s’agit des ruines d’une cité archaïque (IXème au VIème siècle avant JC) et d’une cité classique ( Vème , IVème siècle av JC). Seule la cité classique est visible, Elle est organisée selon un plan hippodamien aux rues orthogonales numérotées comme à New York (1ère avenue, 2ème avenue, etc … Le bas des murs a été reconstruit avec les pierres trouvées sur place, on se rend compte ainsi de l’organisation de la Cité construite au sommet d’une colline auquel on accède après une bonne petite balade dans un parc très fleuri.
Ensuite, nous entamons le tour de la péninsule centrale de Sithonia, par une petite incursion dans la ville de Nikitas (ou Nikiti) afin de voir sa partie « old city » avec des maisons en pierre et son église qui a des bancs extérieurs ombragés parfaits pour notre pique nique.
Nous reprenons la route qui serpente autour de la péninsule en longeant des baies, des plages et des petits ports, grimpe dans des collines couvertes de pins sur la côte est et sur la côte ouest de landes, arbustes et vignes à Porto Carras qui produit un vin biologique ayant obtenu de nombreuses récompenses dans des concours internationaux ( notre voyage est loin d’être terminé, nous aurions du mal à en rapporter quelques bouteilles pour vous faire goûter, et nous ne sommes pas suffisamment amateurs pour pouvoir juger). Nous faisons une halte à l’extrémité Sud de la péninsule dans la superbe petite baie de Porto Koulos pour goûter aux joies de la baignade ; l’eau est à une température idéale.
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Par papyvemamine dans sur les contreforts du Mont Olympe et dans la Péninsule Calchidique le 20 Juillet 2016 à 00:48
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Dernière journée en Chalcidie …
Nous nous « attaquons » à la dernière péninsule, celle de Kassandra, la plus à l’ouest.
On y pénètre par un isthme au niveau de Néa Poteidaia, isthme traversé par un canal réouvert à la navigation dans sa forme actuelle en 1930 mais déjà présent en 315 Av JC. Il est long de 1,250 km , large de 40 m et profond de 8 m . On voit également les restes de la muraille byzantine qui protégeait la ville et le canal et qui pénétrait dans l’eau à ses deux extrémités.
Un peu plus loin, le village de Néa Fokaïa, avec sa tour byzantine et la petite église à côté.
Nouveau village, Afytos, où nous nous arrêtons pour marcher dans les rues, du centre ancien et trouver un restau ; statues sur une petite esplanade.
Tous ces villages se trouvent sur la côte est qui est également « recouverte » de palaces, résidences hôtelières de luxes, magasins de souvenirs ou autres (plusieurs magasins de fourrures), elle semble surtout fréquentée par les touristes d’Europe centrale (Roumains, Serbes, Bugares, Macédoniens) et des Russes.
A l’extrémité de la Péninsule, d’autres villages aux hôtels et résidences aussi nombreux, mais dans un état de délabrement avancé … trop loin de Théssalonique ? effet de la crise ? Dans l’un d’eux, Loutra, une forte odeur de soufre ; d’après le guide les sources d’eau sulfureuses seraient particulièrement bonnes pour les rhumatismes, mais nous ne les avons pas trouvées et l’hôtel SPA Thalasso ne semblait pas beaucoup fréquenté.
Sur la côte Ouest, toujours des barres de résidences de vacances, mais beaucoup moins luxueuses.
A part ces quelques villages que l’on découvre en quittant la route principale, rien de bien transcendant. Mais nous avons quand même pu trouver une plage pour faire trempette, au bout de la route sans issue qui dessert quelques résidences à Poséidi.
Nous quittons la Péninsule pour nous rapprocher de Thessalonique où nous rendrons la voiture demain.
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