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Suite et fin de la visite des Météores …

Deux d’entre eux, Agios Nikolaos Anapafsas et Agia Triada, exigeaient une bonne montée pour y accéder (le deuxième nous faisait même descendre avant d’atteindre l’escalier taillé dans la roche) . Heureusement, il faisait un peu moins chaud qu’hier et dans ces deux monastères, la foule n’était pas au rendez-vous, moins de cars  (sans doute dû au fait que le plus grand des monastères le Grand Météore que nous avons visité hier est fermé le mardi).

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Repas dans un restaurant agréable en terrasse en centre ville de Kalambaka en attendant l’ouverture du troisième, le couvent Agios Stefanos, qui est d’accès très facile et bondé ! Plusieurs cars de roumains (surtout de roumaines toutes la tête couverte d’un fichu). Est-ce un lieu de pèlerinage ? Dans l’église, elles chantaient et défilaient devant les icônes accompagnées par un pope.

Nous avons ensuite continué notre périple en nous dirigeant vers Trikala puis Pyli  où nous avons quitté la plaine pour pénétrer dans des gorges. 18H30 :  arrêt près d’un pont en pierres datant de 1527 (une seule arche), nous en avons profité pour nous offrir un café et mon Gentil Organisateur a sorti son ordi et sa connexion 3 G pour chercher un hôtel pour ce soir.

C’est chose faite, une vingtaine de Km plus loin par une route sinueuse, à nouveau parsemée de gros cailloux tombés,  perdu en pleine montagne, l’hôtel Panorama Zampakas nous a accueillis à bras ouverts, nous sommes les seuls clients!

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Après une nuit fraîche en montagne  à 1200 mètres (heureusement, il y avait dans l’armoire une couverture très épaisse, moelleuse et chaude !) nous sommes redescendus dans la plaine.

A peine partis, une tortue traversait vite (pour elle) ; arrêt obligé pour une photo et la mettre sur le bas côté (nous en verrons d'autres durant notre séjour, ainsi que des serpents)

Première étape dans la descente, à Palaiokarya, un petit barrage, deux chutes d’eau et un pont ancien. Petit coin de paradis en forêt que  mon Gentil Organisateur a trouvé grâce à Trip Advisor. Dommage il était trop tôt pour pique niquer ou prendre un café.

Deuxième halte : la ville de Trikala. Ce qui frappe au premier abord, c’est le nombre de cyclistes !

Nous avons tout d’abord visité la mosquée qui maintenant est une salle d’exposition de gravures et poteries trouvées certainement sur le site, mais la quasi-totalité des panneaux sont écrits en grec ; pas d’heures d’ouvertures, mais le guide de voyage avait raison,c’était ouvert ; cette mosquée a gardé son minaret.

Puis nous sommes allés à l’ancienne minoterie de Matsopoulou, pas trop loin de la gare ; des locaux abritent des services culturels, salles d’art, café, mais la minoterie qui est à l’arrêt depuis longtemps est  en travaux pour accueillir des expos , Hervé est évidemment quand même entré dans le bâtiment ; impressionnant par sa taille, il date de 1888.

Ensuite, promenade dans le centre ville à la recherche d’un restau. La première rue piétonne que nous empruntons est jalonnée de cafés, bondés, mais pas de « tavernas » ; celles-ci se trouvent dans un autre quartier plus ancien, de l’autre côté de la rivière et de la place principale. Comme d’habitude, nous nous en sortons pour une dizaine d’€ par personne.

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Nous continuons notre balade à Trikala en grimpant jusqu’à la forteresse dont les murs et tours d’enceinte sont intacts, mais le donjon assez réduit est fermé ; nous montons au sommet de la Tour de l’horloge d’où nous avons un panorama sur la ville, la plaine, les montagnes au loin (nous apercevons même les Météores).

Nous retrouvons notre voiture sans trop de difficultés (un peu quand même), grâce au GPS, puis décidons de notre nouvelle étape. Ce sera Platamonas, au bord de la Mer Egée, au pied du Mont Olympe.

Hervé a trouvé un grand studio dans une pension à 300 m de la mer, nous avions le choix entre une chambre avec vue sur mer et une autre avec vue sur le Mont Olympe, nous avons choisi la première.

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A quelques km de notre studio : la forteresse de Platamonas, contruite entre 1204 et 1222 lors des 4^ème et 5^ème croisades, est immense  abritant derrière ses murailles  les ruines d’une petite ville avec pas moins de 4 églises, dont une seule est entière, récente et utilisée.

Le donjon est assez intact, mais fermé. Les murailles et les tours sont en bon état. Peu de restauration mais de la sauvegarde des ruines.

 Nous partons ensuite visiter le site archéologique de Dyon. Promenade très agréable de plus de 2 heures dans ce site ombragé. Les ruines datent de différentes époques comme sur presque tous les sites archéologiques. Des ruines de sanctuaires baignant dans l’eau, c’est surprenant ! Les statues ne sont que des répliques, les originales sont au musée que nous visiterons ensuite, elles donnent une touche d’authenticité à ces ruines.

Un peu plus loin, les ruines de la Cité : maisons, bains, agora, rues pavées.  Les rues sont longues et pavées de grandes dalles et en bon état. Concernant le théâtre romain, il manque un peu de hauteur, mais on voit bien ce qu’il pouvait être. Le site du théâtre grec existe toujours, mais des assises en bois avec armature métal ont été installées il y a quelques temps et le site sert pour des manifestations culturelles.

Bref, un des sites archéologiques que je préfère …

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