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    Après l’extérieur hier, nous sommes  allés visiter l’intérieur de la Citadelle de Mytilène construite par les Byzantins et agrandie par les ottomans : immense ! Plusieurs bâtiments inhabituels :

    citadelle

    citadelle

    - Une crypte éclairée par des trous dans la voûte.

    citadelle  crypte

    citadelle  crypte

    - Des bâtiments construits par les ottomans :  imaret (révisez notre mail du 2 juin pour vous souvenir de ce qu’est un  imaret), bâtiment de stockage de poudre,  énorme citerne enterrée en voute toujours remplie d’eau, fontaine, bain.

    citadelle   imaret

    citadelle magasin à poudre

    Citadelle  citerne

    citadelle  crypte

     

     

    Pour faire plaisir à Hervé, j’accepte de visiter un nouveau musée archéologique ; outre les statues et bas reliefs habituels, une exposition de poteries de Lesbos de l’antiquité à nos jours  et deux salles exposant des mosaïques  très riches et colorées dans un état  de conservation incroyable. Le travail d’origine a été impressionnant, mais les restaurer et les exposer au musée aussi. Comment ont-elles pu nous arriver plus de 2000 ans après !

     

    musée archéologique

    musée archéologique

    musée archéologique

    musée archéologique

     

     

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  • Nous retournons dans le centre ville, croisons encore quelques groupes de jeunes réfugiés, certains déambulent dans le port où est accosté un immense ferry qui appareillera ce soir en direction du Pirée. En cette saison, il y en a un qui part chaque jour. Hervé discute avec des réfugiés pakistanais.

    Déjeuner dans un restau conseillé par le guide, le cadre est agréable (vieux meubles, tranquille, un bon wifi …) la nourriture est assez quelconque.

    restaurant

    Nous louons une voiture pour pouvoir continuer notre visite de Lesbos et sortons de Mytilène. En faisant quelques courses dans un petit supermarché près d’un camp, nous croisons une famille de syriens (parents et 4 enfants de 8 ans à 1 an ) ; c’est l’occasion de sortir de ma valise Pinpin (ceux qui nous ont suivis l’an  dernier doivent se souvenir de ce lapin en peluche que nous avions trouvé sur une plage de Ios et qui nous avait accompagnés pendant la suite de notre voyage). Pinpin avait insisté pour nous accompagner cette année avec 3 de ses compères et il a été ravi de sauter dans les bras de Mohamed 7 ans, les 3 autres allant dans les bras de son frère et ses deux sœurs. Discussion avec les parents : le père était juriste et travaillait dans une banque, ils sont arrivés il y  a 15 jours et ne savent pas où ils pourront aller. Ils viennent d’une zone sous Daesh. Ils sont aussi rejetés dans leur pays car à Damas, on les prend pour des gens de Daesh.

    La nouvelle famille de Pinpin

     

    Ils sont actuellement dans le camp principal de Moria qui accueille plus de 3500 réfugiés, ils vivent dans une pièce de 24 m² avec 4 autres familles !

    Nous passons ensuite devant ce camp principal de Moria qui ressemble vraiment à une prison, mais une prison dont certains ont le droit de sortir. Grillage haut avec barbelé tout neuf en hauteur ; policier à l’entrée et un car de gardes mobiles ; des voitures d’ONG. Différents type de locaux, à savoir des mobil homes, des tentes stables, des tentes très légères. Vraiment très peu de place. Quelques vendeurs de nourritures se sont installés à l’entrée. Les réfugiés se promènent un peu dans tous les sens. Nous sommes à 6 km de Mytilène. Le supermarché est à près de 4 km. La distraction est de marcher jusqu’à Mytilene pour être en ville. Ce camp doit être à 2 km de la mer, à plus d’un Km du petit village de Moria. Nouvelle discussion d’Hervé,  cette fois ci avec 4 jeunes bénévoles américains venus ici pour 15 jours aider à la logistique par l’association Eurorelief. A côté du supermarché, l’autre camp n’a pas de barbelé ; nous ne savons pas la différence, mais il est certain qu’il y a de nombreux pays de provenance, de la Syrie au Maroc, en passant pas le Paskistan et l’Afghanistan… Suite à l’accord avec l’UE et la Turquie, Frontex arrête les bateaux en mer et envoie les personnes dans le camp principal.

    réfugiés

    réfugiés

    réfugiés

    réfugiés

    camp principal de Moria

    camp principal de Moria

    Ce n’est guère plus glorieux que Calais… Il y a plein d’espace pour faire plus grand et mieux sur cette grande île. Mais la différence, c’est que pour l’instant nous n’avons pas senti de rejet de la part de la population.

    Il est temps maintenant de rejoindre notre nouvel hôtel plus central pour pouvoir sillonner l’île demain  et dimanche.

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    Après avoir profité de la piscine de notre hôtel à Skalla Kallonis, nous nous dirigeons vers le Nord.

    Petra, bourg en bord de mer construit autour d’un grand rocher sur lequel est perchée  l’église « Glykfylousa Panagia » que nous visiterons dans l’après midi ; il n’y a  « que » 114 marches taillées dans la roche à gravir.

    Petra

    Petra

    Petra   Glykfylousa Panagia

    Petra  Glykfylousa Panagia

    Petra est agréable pour ses ruelles pavées et ses maisons de pierre aux toits de tuiles. Une de ces maisons est remarquable et se visite: la maison Vareltzidaina qui date de la fin du 18 ème siècle ; style Ottoman à l’étage, un peu comme la maison Mehmet Ali à Kavala.

    Petra  maison Vareltzidaina

    Petra  maison Vareltzidaina

     maison Vareltzidaina

    Petra  maison Vareltzidaina

     

    Suite des réjouissances : à Molyvos, notre citadelle (plutôt  un château fort presque dans son jus) quasi quotidienne, de très beaux restes et, comme souvent, de splendides panoramas.

     

    Molyvos

    Molyvos citadelle

    Molyvos citadelle

    Molyvos citadelle

    Molyvos citadelle

    Molyvos citadelle

     

     

     

     

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  • Encore une habitude : un monastère du XVII ème, celui de Mandamados, pas perché celui-là. Sa particularité, c’est l’avion militaire exposé à l’entrée !!! On se demande si on ne s’est pas trompé d’endroit. C’est volontaire, l’Hellenic Air Force étant placée sous la protection de l’Archange Saint Michel auquel est dédié ce monastère très fréquenté ; l’architecture en pierre est assez ancienne et il y a beaucoup de boiseries à l’intérieur.

    Monastère de Mandamados

    Monastère de Mandamados

    Monastère de Mandamados

    monastère Mantadamos

     

    Peu après la sortie du village de Mandamados, un autre camp de réfugiés, beaucoup plus petit que Moria et tenu par Médecin Sans Frontières (organisation qui s’est retirée de l’administration de Moria, ne voulant pas être complice de cette politique d’expulsion des réfugiés vers la Turquie ; sans doute les réfugiés de Mandamados n’ont-ils pas le même statut ?). Hervé essaye de discuter avec des bénévoles, mais leur anglais est très limité et ils ne semblent pas avoir envie (ou le droit) de dire grand-chose. On en saura plus avec internet… ; ce camp n’a pas les barbelés de celui de Moria et semble avoir peu de monde ; de grandes tentes sous des genres de hangars en tôle.

    camp de Mandamados

     

    Sur la route du retour, petit détour pour voir un pont de pierres (Kremasti bridge) en rénovation actuellement.

    Pont de Kremasti

    Pont de Kremasti

    Arrivés sur la côte, nous longeons des marais salants, très fréquentés par les flamants roses.  Cette zone est une réserve dans laquelle nichent de nombreuses espèces d’oiseaux, mais à part les flamants, nous n’avons vu que quelques échasses blanches.

    marais salants

    marais salants

    oiseaux des marais salants

     

    carte de Lesbos

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    Direction l’ouest de l’île.

    Nous nous arrêtons non loin, au musée de l’huile d’olive (fabrication industrielle, l’année dernière nous en avions visité un sur la production artisanale). Ce musée est installé dans une ancienne usine, fermée en 1967 quand le directeur et plusieurs membres du personnel ont été arrêtés par les Colonels pendant la dictature. Les bâtiments ont été remis en état, les machines remontées et installées de façon très « pédagogique ».

    Dans les anciens bâtiments de stockage des olives, sont exposés matériels, outils , photos et des ordinateurs proposant des vidéos parfois sous-titrées en anglais. Intéressant, la culture des oliviers occupe la quasi-totalité des terres Nord, Est et Sud de l’île.

    musée huile d'olive

     

    musée de l'huile d'olive

     

    musée de l'huile d'olive

     

    Cap à l’Ouest donc, et là,  les paysages changent ! Les oliviers deviennent de plus en plus clairsemés jusqu’à disparaître complètement à l’extrême ouest et au sud de cette partie volcanique de l’île. Nous traversons de grandes étendues rocailleuses quasiment désertiques.

    paysages

    paysages

    paysages

     

    Quelques oasis de verdure cependant en particulier dans la cour d’un monastère (ben oui, il y en a encore !) le monastère de Leimonos  qui semble presque à l’abandon (3 moines pour la surface immense) mais qui pourtant abrite un musée exposant outre des icônes, objets religieux, cadeaux reçus par le monastère, un mini écomusée. Comme le monastère n’est quasiment plus entretenu, on a l’impression de faire un bon plus de 50 ans en arrière. Autour des petites chapelles (privées ?) dont certaines ont l’air récentes. Curieux, du jamais vu (et pourtant, vous vous en êtes rendus compte, nous en avons  vu un certain nombre !).

    Monastère de Leimonos

    Monastère de Leimonos

    Monastère de Leimonos

    Monastère de Leimonos  écomusée

    Monastère de Leimonos intérieur de l'église interdite aux femmes

     

     Nous empruntons la route qui mène à Sigri, complètement à l’ouest en passant près de la célèbre forêt pétrifiée que nous comptons visiter à notre retour car nous voulons  visiter avant sa fermeture le musée d’histoire naturelle de Sigri qui concerne justement ce phénomène et expose certains troncs trouvés dans cette forêt. Visite du Musée intéressante et de son parc, mais déception car nous apprenons que faute de personnel, le Grand Parc de 28000 ha est dorénavant fermé, les photos vues sur les affiches et prospectus nous avaient vraiment mis l’eau à la bouche ! Comme souvent, nous sommes quasiment seuls dans ce grand musée, la responsable à l’accueil nous explique qu’il y a une baisse de fréquentation de 80 % cette année ! La coupe d’un arbre pétrifié est saisissante ; c’est un phénomène bizarre, et il faut souvent être connaisseur pour reconnaître un arbre (surtout un morceau, d’un gros caillou)

    Sigri forêt pétrifiée

    Sigri forêt pétrifiée musée et parc à côté

     

    Sigri forêt pétrifiée

    Sigri forêt pétrifiée musée

    Sigri forêt pétrifiée musée  tranche d'arbre pétrifié

     

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