• Encore une journée relativement relax, pas de ruines, pas de citadelles, pas de châteaux, pas d’églises …

    Pour débuter, une construction étonnante : à Kalithea, près de Rhodes sur la côte est, d’anciens thermes construits en 1929 par les italiens (encore eux !!!!) autour d’une source et laissés à l’abandon dans les années 1970, puis restaurés au début des  années 2000. Pour l’instant, pas d’activité médicale (l’eau est pourtant reconnue pour ses propriétés curatives notamment au niveau du foie), mais un complexe de loisirs (plage et café) et des salles autour d’une rotonde qui servent pour des cérémonies, des séminaires, conférences et spectacles. On n’a pas compris où était maintenant l’eau en question ! à revoir dans quelques années, car l’objectif est de la faire revenir. Le site est reposant et offre un bon abri aéré protégeant du soleil avec un espace vert entretenu et arboré.

     

    Nous avons à nouveau traversé l’île d’est en  ouest par des routes montagneuses au  milieu des forêts de pins. Arrêt dans un site agréable et verdoyant : 7 sources, Efta Piges en grec ; Hervé et Gwendoline ont emprunté un  tunnel long de 200 m environ les pieds dans l’eau, obscurité totale (mais Hervé avait une lampe), tunnel qui conduisait à un petit lac. Ce tunnel ressemble à une partie d’aqueduc, mais l’objectif de faire passer l’eau de l’autre côté d’une colline n’est  pas expliqué. La traversée de ce tunnel étroit est l’attraction, chacun se demandant bien la longueur et comment est l’état intérieur ;  claustrophobe s’abstenir. Traverser avec une lampe semble être un peu de la triche. Autre curiosité, au fond du magasin de souvenirs, un grand python endormi dans un vivarium ! Comme beaucoup, on a compté, il y a bien 7 sources résurgentes (il faut juste trouver les 7 panneaux…).

    Comme hier, nous avons lézardé (mais plus longtemps, environ deux heures) sur la même plage de la côte ouest à Porto Antico, l’eau était délicieuse !

    Nous ne voulions quand même pas terminer la journée sans visiter un site historique tout proche, l’ancienne cité antique de Kamiros, mais c’était sans compter qu’aujourd’hui ce site fermait exceptionnellement à 16 h (à cause du scrutin pour le référendum ?)

    Peu de contacts avec la population grecque aujourd’hui (nous étions dans des endroits touristiques),mis à  part la réceptionniste de l’hôtel qui nous a dit  quand nous sommes rentrés être ingénieur géomètre-topographe et  bosser 60 h payées 40, six mois de l’année (le reste au chômage non indemnisé), et qui attendait avec impatience la confirmation de la victoire du « oxi ».

    Nous sommes rentrés à l’hôtel des voitures passent en klaxonnant… Nous espérons que les prédictions sur le fait que la Grèce allait s’effondrer ne se réaliseront pas, un immense espoir est né !

     

     


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  • Lendemain de référendum, la  Grèce ne s’est pas encore effondrée, les commerces fonctionnent mais nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de discuter, seule une commerçante (boutique de souvenirs) dans la vieille ville râlait parce qu’elle n’avait presque plus de monnaie et que le gouvernement allait tout lui prendre !

    Aujourd’hui, donc, nous sommes restés sur la ville de Rhodes.

    Nous avons visité le petit site antique « ancienne Akropolis » sur une colline surplombant la ville ; il ne reste plus grand-chose : le temple d’Apollon un tout petit peu restauré par … les italiens, un petit théâtre entièrement reconstruit en marbre (seule la première rangée est authentique) par … les italiens, un stade restauré également par …, quelques tombes dans des grottes en creux dans le sol ; le stade a l’air authentique certainement à cause de la pierre utilisée. Le théâtre fait un peu trop neuf, mais le marbre utilisé doit mettre beaucoup plus longtemps à se patiner.

    Puis, après un petit tour de l’extérieur de l’aquarium (construit par…) à la pointe nord de l’île, plus de 6 heures de déambulation dans la vieille ville, nous n’avions pas tout vu la dernière fois, notamment la rue des Chevaliers « rue Ippoton », bordée par des bâtiments imposants, appelés Auberges, bien alignés et austères. Chaque groupe de chevaliers appartenait à ce que l’on appelait une « langue », il y avait 8 « langues » (Provence, Auvergne, France, Italie, Aragon, Castille, Angleterre, Allemagne ). Chaque « langue » a construit sa propre « auberge ». L’auberge de France est actuellement le siège du Consulat de France.

    Puis, pendant des heures nous avons erré dans les ruelles en particulier du quartier turc, véritable dédale où le sens d’orientation est mis à mal et dans les rues plus commerçantes bordées de magasins de souvenirs tous semblables. Une mosquée est encore utilisée mais n’est pas libre d’accès ; quelques autres d’époques différentes existent , mais les minarets ont été rasés ; comme en Crète, lorsque l’empire Ottoman s’est effondré, des grecs ont été « obligés » de rentrer chez eux et des turcs aussi dans l’autre sens ; les lieux de cultes avaient donc moins d’utilisateurs… Des restaurations  sont en cours. Le hammam est fermé, d’après les guides il devait réouvrir il y a peu. Ce n’ est peut être plus une priorité.

    Petit tour dans une partie des douves qui montre bien la hauteur impressionnante des remparts et défenses qui sont en très bon état.

     

     


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  • Et voilà, toutes les bonnes choses ayant une fin, nous voici dans l’avion du retour …

    Nous ne pouvions pas quitter la Grèce sans visiter un dernier site antique : l’Ancienne Kamiros pas très loin de l’aéroport. Des murs de maison ont été remontés à environ un mètre, ainsi on voit bien l’agencement des rues et des maisons de cette ancienne cité . Moins d’édifices religieux qu’ailleurs, une étonnante et immense ancienne citerne à eau et à double bac (dont un avec deux escaliers qui descendent au fond !) sur la colline. On ne sait pas comment c’était alimenté et à quoi cela servait (sauf la fonction évidente de citerne).

    Dernier bain pour la 3ème fois au même endroit toujours aussi agréable, suivi d’une dernière bronzette avant d’aller boire un dernier café chez Alain.

    L’avion (au 2/3 vide) vient de survoler les Cyclades, nous avons pu reconstituer notre voyage d’île en île : Ios, Naxos, Paros, Antiparos, Mykonos, Delos, Tinos, Andros puis l’Attique (Il n’y a que Santorin et le Péloponnèse que nous n’avons pas vus).

    Nous quittons la Grèce à un moment important. La tension monétaire commence à avoir de l’effet sur les retards de paiement des salaires, des difficultés d’approvisionnement de produits achetés en dehors de la Grèce pour les restaurateurs, hôteliers et entreprises. Depuis quelques jours, nous ne demandions même plus à payer par carte bancaire. Atmosphère calme aujourd’hui, mais climat lourd que nous n’espérons pas annonciateur d’orage dans ce pays si attachant.

    Merci à tous de nous avoir suivis dans notre périple, d’avoir supporté nos diatribes.

     

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

     

     


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