• Paros vendredi 5 juin

    Nous avons testé un nouveau moyen de locomotion : un petit buggy ! Pour le fun … c’est sympa, comme pour le quad, on a le temps d’apprécier le paysage, par contre pour les jambes et les genoux, ce n’est pas top ! (espace restreint). Les distances sur l’île se prêtent bien à ce genre de véhicule, facile à conduire et bien sur les chemins. On a frôlé les 55 km/h en descente ! Comme pour un kart, on est bas, on a l’impression d’aller vite.

    Première étape : au nord, Naoussa, petit port de pêche, gros village grec typique avec ses ruelles en pente (mais pas trop), des ruines de fort vénitien à l’entrée du port, mais pas d’autre architecture intéressante, et des restaurants tout le long du bord de mer en zig zag à cause de la côte rocheuse. Malgré le fait que ce soit un village de pêcheurs, le poisson est aussi cher qu’ailleurs, nous avons donc mangé un assortiment de mezzes ( pour 2, mais nous aurions pu manger à 4 ! du coup, pas de baklava aujourd’hui) .

    Ensuite, nous avons longé la route côtière Nord et Est, superbes côtes rocheuses découpées, on aurait pu se croire en Bretagne ! Nous sommes tombés un peu par hasard sur la petite plage d’Ambelas qui nous tendait les bras pour une baignade (le temps n’est pas excessivement chaud, mais c’était quand même bien agréable et cette plage était assez bien abritée du vent du nord).

    Cap vers le sud est, puis le centre de l’île : encore des villages typiques : Marmara, Marpissa, Prodhromos, Lefkès (là, nous avons eu droit à notre grimpette quasi quotidienne dans les ruelles) ; on se gare en hauteur de la ville, et on y descend à pied. Ce qui frappe dans tous ces villages, c’est la propreté des rues et des maisons. Sans voiture, ces ruelles sont plus calmes.

    Après Lefkès, village presque au centre de l’île, nous reprenons la direction de Parikia vers l’ouest en nous arrêtant, bien sûr, pour voir d’anciennes carrières de marbre ; il s’agit plutôt cette fois ci d' une mine, celle de Marathi ; aidé par un grec, Hervé trouve les deux entrées et ne peut s’empêcher de pénétrer un peu à l’intérieur d’une galerie qui descend en pente assez forte mais constante. A l’entrée de l’autre, derrière une grille, un bas relief sculpté à même la roche ! Pas de protections extérieures ; avec de bonnes lampes, ce doit être possible d’aller assez loin à l’intérieur ; ces mines anciennes ont été exploitées pour la dernière fois dans la deuxième moitié du XIX ème Siècle par une compagnie française qui aurait extrait ici le marbre pour le tombeau de Napoléon. Aucune indication sur place.

    Nous sommes arrivés juste à temps pour admirer le coucher de soleil sur le port de Parikia (pas de nuage ce soir).

    Santorin mardi 19 mai

     

     

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