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Lesbos 4 dimanche 12 juin 1ère partie
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Direction l’ouest de l’île.
Nous nous arrêtons non loin, au musée de l’huile d’olive (fabrication industrielle, l’année dernière nous en avions visité un sur la production artisanale). Ce musée est installé dans une ancienne usine, fermée en 1967 quand le directeur et plusieurs membres du personnel ont été arrêtés par les Colonels pendant la dictature. Les bâtiments ont été remis en état, les machines remontées et installées de façon très « pédagogique ».
Dans les anciens bâtiments de stockage des olives, sont exposés matériels, outils , photos et des ordinateurs proposant des vidéos parfois sous-titrées en anglais. Intéressant, la culture des oliviers occupe la quasi-totalité des terres Nord, Est et Sud de l’île.
Cap à l’Ouest donc, et là, les paysages changent ! Les oliviers deviennent de plus en plus clairsemés jusqu’à disparaître complètement à l’extrême ouest et au sud de cette partie volcanique de l’île. Nous traversons de grandes étendues rocailleuses quasiment désertiques.
Quelques oasis de verdure cependant en particulier dans la cour d’un monastère (ben oui, il y en a encore !) le monastère de Leimonos qui semble presque à l’abandon (3 moines pour la surface immense) mais qui pourtant abrite un musée exposant outre des icônes, objets religieux, cadeaux reçus par le monastère, un mini écomusée. Comme le monastère n’est quasiment plus entretenu, on a l’impression de faire un bon plus de 50 ans en arrière. Autour des petites chapelles (privées ?) dont certaines ont l’air récentes. Curieux, du jamais vu (et pourtant, vous vous en êtes rendus compte, nous en avons vu un certain nombre !).
Nous empruntons la route qui mène à Sigri, complètement à l’ouest en passant près de la célèbre forêt pétrifiée que nous comptons visiter à notre retour car nous voulons visiter avant sa fermeture le musée d’histoire naturelle de Sigri qui concerne justement ce phénomène et expose certains troncs trouvés dans cette forêt. Visite du Musée intéressante et de son parc, mais déception car nous apprenons que faute de personnel, le Grand Parc de 28000 ha est dorénavant fermé, les photos vues sur les affiches et prospectus nous avaient vraiment mis l’eau à la bouche ! Comme souvent, nous sommes quasiment seuls dans ce grand musée, la responsable à l’accueil nous explique qu’il y a une baisse de fréquentation de 80 % cette année ! La coupe d’un arbre pétrifié est saisissante ; c’est un phénomène bizarre, et il faut souvent être connaisseur pour reconnaître un arbre (surtout un morceau, d’un gros caillou)
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