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Kavala mercredi 1 juin
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Nous passons la journée passée à déambuler dans les rues de Kavala.
Le guide datant d’il y a deux ou trois ans parle d’un musée municipal d’art contemporain et du folklore. Arrivés à l’adresse indiquée, ancien siège administratif de la manufacture de tabac datant de plus de 100 ans (la production et l’exploitation du tabac étaient très importante jusque dans les années 1950) ; point de musée ! mais une petite expo gratuite d’art contemporain (reste du fond du musée ?) .
Nous nous rendons ensuite au port, histoire de repérer les lieux pour la suite de notre périple. Il faut trouver les horaires pour Thassos, puis pour Lemnos, Lesbos, Chios … Mais ce n’est pas la même compagnie qui dessert toutes ces îles et les horaires trouvés sont en grec ! Enfin, heureusement que mon G.O. se débrouille très bien en anglais et qu’aux guichets les interlocuteurs eux aussi maîtrisent la langue de Shakespeare.
Après cette découverte de la gare maritime, climatisée, nous nous rendons au Musée archéologique (nous étions en manque!). Il est assez grand, mais pas très fourni.
Nouvelle déambulation, direction vieille ville pour trouver une taverna puis l’Imaret, vaste ensemble couvert de 18 dômes, qui accueillait un hospice et une école coranique construit en 1817 sur l’ordre de Méhémet Ali et qui abrite maintenant un hôtel de luxe. Hélas quand nous arrivons, nous trouvons portes closes, les visites guidées de 30’ n’ont lieu que de 10H à 14H et le site est « under renovation » ou « under reconstruction ».
Nous pensons avoir vu le principal de la ville et décidons de rejoindre l’hôtel en passant par le quartier commercial, mais … les magasins ici sont tous fermés les lundi, mercredi et samedi après midi + le dimanche bien sûr.
Du coup, nous passons par de vieilles rues traversant l’ancien quartier industriel, ces immenses bâtiments abandonnés devaient être des entrepôts ou des manufactures de tabac, avec par endroit des plaques gravées en arabe, donc datant de l’empire Ottoman et d’avant le rattachement à la Grèce de cette province. En tous cas, vu le nombre impressionnants de ces entrepôts / usines, il devait y avoir beaucoup d’activités. Elles semblent avoir été délocalisées là où les coûts salariaux sont moindres, mais ne reviennent pas malgré la baisse forte des salaires grecs.
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