• Nous avons quitté Mykonos après avoir discuté un bout de temps avec le mari de la propriétaire, militaire et pas très pro   Syrisa, mais l’échange était quand même intéressant.

    Le ferry étant à quai, une heure avant le départ, nous sommes montés à bord en arrivant et avons pique-niqué sur le pont.

    Nous avons atteint Tinos au bout d’une traversée de 35 mn.

    Le loueur du studio est venu nous chercher au port. Le studio est moins bien que celui de Mykonos, mais il fera l’affaire et est situé dans la « ville » de Tinos, tout près du centre, une fois qu’on a trouvé par où passer.

    Dès l’arrivée, nous avons pu constater que Tinos est différente des autres îles des cyclades : des maisons pas toutes blanches, avec des toits en tuiles, certaines avec 3 ou 4 étages.

    En nous promenant dans la ville, nous avons emprunté des rues et non des ruelles.

    Contrairement à Mykonos, très peu de touristes.

    Tinos est surtout connue pour son pèlerinage du 15 août, mais il y a toujours quelques pèlerins (nous en avons vu 2) qui montent à genoux vers la cathédrale considérée comme la plus grande œuvre architecturale construite depuis l’indépendance de la Grèce. Elle a été construite en 1824 toute en   marbre, la rue qui y mène à partir du port est elle aussi pavée de marbre, une allée est moquettée pour permettre de monter à genoux.

    Dans l’église principale, au plafond une multitude de chandeliers, avec des ex-voto en métal accrochés qui représentent des sujets très divers, comme des bateaux, vélo, maison, mouton, personne, cœur, jambes… Tout cela fait assez chargé, c’est très surprenant.

    Sous l’église, des cryptes avec une fontaine dont l’eau serait miraculeuse et des salles de baptêmes.

    Nous avons dîné dans un restaurant près du port : deux spécialités de Tinos : des artichauts frits et une omelette garnie de frites, oignons, saucisse locale et lamelles de porc grillées assaisonnées de graines d’anis.

    Près du restau, il y avait une poissonnerie, le poissonnier à la fin de sa journée, nourrissait les chats du quartier et un pélican (tout ça dans son magasin…)!

      Santorin mardi 19 mai

     


    votre commentaire
  • Nous avons retrouvé un moyen de locomotion plus traditionnel : la voiture, l’île est un peu plus grande et surtout il semble y avoir pas mal de sites dignes d’intérêt . En effet, nous ne fûmes pas déçus par ce que nous avons vu :

    Evidemment, nous ne pouvions pas passer à côté de deux monastères sans y entrer. Le premier tout petit, monastère de la Sainte Trinité, mais avec un parc reposant, fleuri, avec aire de jeux pour enfants et tout petit écomusée. Le deuxième, le couvent de Kechrovouni, est le plus grand des Cyclades et est  toujours actif. De l’extérieur, on dirait une forteresse blanche, à l’intérieur c’est un véritable village (austère) avec ses bâtiments et ruelles.

    Après le pique-nique sur un banc à l’abri du vent dans un troisième monastère fermé près du mont Exomvourgo, nous nous sommes rendus au Nord Ouest de l’île à Pyrgos, c’est un gros village, où le marbre est omniprésent : sur les dalles des ruelles, au dessus des fenêtres et des portes (hyperthiras , demi cercles sculptés qui servent pour l’ aération et la luminosité), statues, fontaines, cimetières, bancs et même abri-bus !

    Pyrgos est célèbre pour ses sculpteurs sur marbre en particulier Chalepas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Yannoulis_Halepas) dont nous avons visité la maison (maison typique de la fin du XIX ème) transformée en petit musée. Nous avons également visité le musée de l’exploitation   du marbre, musée très intéressant, qui semble assez récent, des vidéos entre autres, montrent le travail à l’ancienne dans les carrières, le transport du marbre, la découpe des plaques et la sculpture.

    Pour terminer la journée, nous sommes descendus jusqu’au petit port proche de Panormos où nous avons dîner à nouveau d’une omelette de Tinos et avons discuté avec le jeune patron qui abandonne Athènes où la vie devient beaucoup trop difficile pour Tinos où l’on peut vivre pour beaucoup moins cher ! Il ne sait pas trop comment cela va se passer avec Syriza, il est sceptique, il pense que Syriza aurait eu plus de chances de réussir il y a quelques années.

    Superbe baie naturelle de Panormos, avec deux plages, des petits bateaux de pêche, une petite île « Planète » qui boucle la baie, avec une carrière de marbre. Le coin est truffé de petites carrières de marbre. Difficile de reconnaître celles qui  sont encore exploitées.

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


    votre commentaire
  • Aujourd’hui, nous sommes partis à la découverte des villages de l’île ; il y en a pas mal, très authentiques, un seul, Volax, était un peu touristique (une boutique de souvenirs, une taverne et trois échoppes de vanniers, spécialité du village). Tous sont des villages grecs typiques, avec leurs ruelles et leurs escaliers (nous avons encore eu notre dose de grimpettes aujourd’hui !) et leurs maisons blanches. Volax là encore se distinguait des autres : les maisons étaient construites en granit, mais la grande majorité étaient recouvertes d’enduit et peintes en blanc.

    Pourquoi les maisons de Volax étaient elles en granit ? Parce que cette partie de l’île ressemble aux Monts d’Arrée et à Huelgoat ! … immenses et montagneuses étendues de chaos granitiques, superbes en cette saison avec les genêts en fleurs.

    Nous avons aussi pris des routes descendant vers de petites baies, routes prodiguant de belles vues sur les côtes découpées et sur les îles voisines. Nous avons pique niqué sur la belle plage de Kolimbrithra (nous avons été obligés de louer chaises longues et parasol, il n’y avait aucun coin à l’ombre). Par contre le vent soufflait assez fort, cela n’a pas empêché Hervé de piquer une tête, l’eau était délicieuse parait-il mais moi, je n’ai pas eu le courage ! Un peu de bronzage et de repos puis nous sommes repartis pour d’autre villages et points de vue ; presque dommage, c’était reposant.

    Tout au long de notre périple, nous avons pu admirer certains des 640 pigeonniers de l’île, très caractéristiques, tous différents, et presque tous entretenus, au contraires des moulins à vent. C’est tellement tendance sur Tinos, que beaucoup de constructions récentes ont des pans en forme de façade de pigeonniers.

    Demain, nous levons l’ancre pour …Andros

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


    votre commentaire
  • Cette journée n’aura pas été trop fatigante, après avoir rendu notre voiture de loc à 11 h, nous avons flâné en attendant notre ferry de 17 H pour nous rendre à Andros.

    Nous avions déjà visité la ville de Tinos, du coup nous sommes remontés jusqu’à la grande église, beaucoup plus animée en ce dimanche matin. Une dizaine de pèlerins à genoux grimpait jusqu’à l’église . Il faudrait plutôt dire pèlerines, pourquoi n’était-ce que des femmes ? sont-elles plus courageuses ? (c’est mon avis), ont-elles davantage à se faire pardonner ? (c’est l’avis d’Hervé). Nous avons assisté à la fin d’un baptême dans une des petites cryptes : la petite fille d’environ 2 ans était baignée complètement, puis après quelques chants le prêtre faisant des aspersions, la mère et l’enfant ont fait trois fois le tour du baptistère. A la fin de la cérémonie, toutes les personnes présentes (donc nous aussi !) ont eu droit à une petite boite de dragées.

    Repas au restau sur le port, tourte aux artichauts, agneau rôti pomme de terre et en dessert, gâteau de semoule.

    Santorin mardi 19 mai

     


    votre commentaire
  • Le trajet en ferry de Tinos à Andros (1H45) s’est déroulé sans problème, mer calme. Par contre le ferry était bondé, la grande majorité des voyageurs devaient se rendre à Rafina, l’un des ports d’Athènes après avoir passé le week end à Tinos ou Mykonos. On a longé les côtes ouest de Tinos puis d’Andros.

    Il y a un détroit d’environ deux kilomètres entre ces deux îles, cependant, les ports n’étant pas aux extrémités, il faut tout ce temps ! 

    Nous voici maintenant dans notre minuscule studio avec petite vue sur mer. Nous n’avons pas eu le temps de sortir dans le port de Batsi où nous logeons. Batsi est à 5 km de Gavrio port d’Andros.

    La météo annonce une vague de chaleur pour demain et mardi, je ne sais pas si nous voyagerons beaucoup, la plage est accessible à pied de notre logement.

    Santorin mardi 19 mai

     


    votre commentaire