• Nous avons troqué le buggy contre un quad, beaucoup plus confortable pour les genoux !

    Le quad est vraiment un véhicule très bien adapté à la visite d’une île de cette taille. Celui-ci était plus puissant que celui loué sur Ios, mieux suspendu et avec une marche arrière !

    Au menu aujourd’hui : la moitié sud de l’île en longeant la côte.

    Des vues sur les côtes, les criques, les baies les petits ports et les îles voisines.

    En passant par Rafnidhia, arrêt pour voir une petite partie d’un monastère en hauteur, Aghios Arsenios. Un peu déçu de ne pas en voir plus, même la petite église intérieure est fermée, comme la grand église blanche neuve qui jouxte . Bien quand même.

    Nous nous sommes arrêtés dans différents petits villages de pêcheurs, en particulier à Aliki dont la spécialité est le « gouna », maquereau séché au soleil . Nous en avons vus devant les restaurants à côté des poulpes et nous en avons goûtés hmmmm ! (pour ceux qui aiment le poisson bien sûr !).

    Nous avons cherché une plage où piquer une tête, nous avions l’embarras du choix ! Nous avons jeté notre dévolu sur Tripity, une petite plage quasi déserte, à l’eau limpide.

    Un peu plus loin, à Dryos nous nous sommes arrêtés pour voir, à côté de la plage, les rochers taillés par les pariens pour abriter leurs bateaux (pas plus d’informations sur ces saignées dans la roche).

    Arrêt dans le joli port artificiel de Piso Livadhi dans lequel un superbe grand voilier en bois fait escale. Avec sa petite baie, sa plage, ce village est très sympa.

    Nous remontons vers le nord et grimpons (en quad donc pas de fatigue !) sur la colline Kefalos à côté de Marpissa et Marmara, colline surplombant baies et caps ; au sommet se trouve encore un monastère désaffecté, mais entretenu, où il y a surtout un superbe point de vue, entre autre sur la côte ouest de l’île de Naxos !

    Nous rejoignons Parikia par la même route que nous avions suivie hier, Hervé veut monter jusqu’au point culminant de l’île (environ 771 m) mais à mi-montée, il a un doute sur la quantité d’essence restante et préfère rebrousser chemin. Cela n’empêche pas que de là aussi, nous avons eu de superbes vues et avons pu nous rendre compte combien Paros est différente des autres îles que nous avons visitées :

    Beaucoup moins montagneuse, une grande plaine littorale et beaucoup plus verte et fertile. Tout au long de notre montée, il y avait de la vigne cultivée en terrasses.

    Encore pas mal de vent, le meltem, aujourd’hui. On a l’impression qu’il fait le tour de l’île, car les plages sont toujours aérées.

    Nous sommes repassés devant les carrières de marbre, mais Hervé a été raisonnable et n’y est pas retourné !

    Santorin mardi 19 mai

     


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  • Nous reprenons notre quad pour la « grande traversée » …

    Nous allons aujourd’hui sur l’île d’Antiparos à quelques encablures de Paros (un gros kilomètre, donc presque 10 minutes de traversée).

    La grande curiosité de cette île, c’est sa grotte ! gigantesque ! L’intérieur a été exploré pour la première fois en 1673 par un ambassadeur français à Constantinople. Elle est superbement aménagée pour la visite (marches égales, garde corps inox, musique d’ambiance, religieuse au départ, peut-être car c’est dimanche), 411 marches (dixit le prospectus, mais je n’en n’ai compté que 365, ce qui n’est déjà pas si mal surtout quand il faut les remonter ! !) descendent au cœur de la grotte profonde de 100 m et qui s’étend sur 5600 m². Surprenant, il faisait chaud à l’intérieur !

    A part cela, cette petite île propose de beaux paysages de côtes ou de montagnes (pas très hautes les montagnes, environ 300 m, mais la proximité de la mer, les fait croire plus hautes). Belle vue sur l’île très proche de Despotiko, inhabitée, elle abrite un temple, qu’on n’aura pas vu.

    Hervé était ravi de son « joujou » (le quad) et comme un jeunot s’est éclaté sur les chemins caillouteux, remplis d’ornières inaccessibles aux voitures ordinaires.

    Le premier chemin nous a conduits à l’extrémité sud de l’île, au cap Skilos : paysage me faisant penser au Buren (Irlande).

    Ensuite, il a encore voulu rejoindre le sommet de l’île, il a alors emprunté un chemin qui, d’après la carte, y menait. Chemin abrupt, à flanc de montagne et de plus en plus accidenté, le jeunot oubliait qu’il avait derrière lui une mamie qui se cramponnait. Ça secouait fort ! Evidemment, la carte n’était pas exacte, nous ne sommes pas arrivés sur le plus haut sommet, mais sur un autre tout près où un pseudo moulin a été construit en pierre assez récemment ; nous en avons vu d’autres plus larges ; ça imite un moulin à vent grec, mais c’est fictif ; celui là est vraiment construit dans un endroit bizarre, certes en haut d’un mont, mais pointu, pas d’espace plat, et accessible avec difficulté par un chemin chaotique !

    C’était bien beau d’être montés si haut, mais il fallait redescendre, no problems pour notre jeunot, il s’amusait tellement qu’il a même continué jusqu’à une petite crique (près de laquelle se trouve un monastère ) complètement déserte où il a fait trempette. Moi, j’ai préféré rester assise sur le quad en attendant que tout ce qui avait été secoué se remette en place dans ma tête (je ne suis même pas sûre que ce soit remis entièrement .

    De retour sur la grande île de Paros, nous nous sommes arrêtés voir trois petits ensembles de ruines de la période héllenistique (de 323 av JC à 146 av JC).

    Demain, prochaine étape de notre périple, nous quittons Paros vers 11 h pour Mykonos. Ce n'est pas une île où nous avions à priori vraiment envie d’aller (trop sélect et « m’as-tu vu ! ») mais c’est le point de départ obligé pour Delos, île musée sur laquelle n’habitent que les gardiens.

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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    Nous avons quitté notre grand appart de Paros après avoir été invités par le proprio Mélétis à boire un cappuccino (avec pain et œuf dur !). Malgré le peu d’anglais qu’il connaissait, nous avons réussi à échanger un peu (beaucoup par gestes).

    Nous avons pris le speed jet « Superjet » qui ne transporte que des passagers. C’est un catamaran rapide qui va à 60 km/h sur l’eau (vitesse contrôlée par Hervé)! Du coup, environ 50 minutes pour faire le trajet entre les deux îles. Au bout de quelques minutes, nous comprenons les affichettes qui invitent à rester assis pendant le voyage, car malgré la mer calme, ça bouge.  Dans ces bateaux rapides, pas le droit de rester dehors et des sièges type avion (mais sans ceintures). Je préfère le Blue Star Ferry Delos où l’on peut de déplacer, marcher, changer de place. Mais pas le choix entre Paros et Mykonos, il n'y a que des bateaux rapides.

    Nous sommes arrivés à l’ancien port de Mykonos vers midi et demi, étions attendus par la propriétaire du studio avec son minibus. Le studio situé à 800 m du centre ville sur les hauteurs, est superbe, pas très grand (35 m²) mais dans un état impeccable, loin des rues bruyantes au bout d’une impasse,

    Après un bon pique nique dans ce logement, nous sommes redescendus vers la ville et le port. Le contraste avec Ios, Naxos et Paros est saisissant :  la foule ! de toutes nationalités (alors que dans les trois îles précédentes nous avions l’impression que 80 % des touristes étaient français).  Et la saleté ! Autant nous avions été surpris par la propreté de toutes les villes et villages visités jusqu’à présent, autant nous sommes stupéfaits devant le nombre de déchets qui jonchent les rues et ruelles.

    Qu’est-ce qui attire ici ces milliers de touristes et ces immenses navires de croisière ? Nous le saurons peut être au cours de notre séjour.

    Nous avons quand même sillonné des ruelles, celles près du port sont bondées et bordées de magasins de luxe et de restaurants (les prix sont en moyenne 50 % plus cher que dans les autres îles), puis nous avons décidé de prendre de la hauteur et là, loin de la foule avons retrouvé des ruelles plus typiques avec de multiples escaliers et tours et détours, mais toujours aussi sales. Par contre, la ville vue d’en haut est beaucoup plus belle.

    Demain, nous allons à Délos (but réel de notre séjour ici). 

     Santorin mardi 19 mai  

     

     


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  • Comme prévu, nous avons passé plusieurs heures sur l’île de Délos sur laquelle nous avons accosté  après une demi-heure de bateau.

    Soleil radieux aujourd’hui, et pas un brin d’ombre …sauf sur la terrasse de la cafeteria où nous avons réussi à sortir notre pique nique, pause après plus de 2 heures de marche parmi les ruines.

    Si Mykonos ne nous a pas enchantés hier, nous ne regrettons pas d’avoir fait cette halte qui nous a permis de découvrir Délos, cette île musée dont les uniques habitants sont quelques gardiens, des lézards, des oiseaux et des rats …

    Nous avions déjà vu des ruines à Chypre et en Crète, mais jamais une cité de cette ampleur et dans cet état : gigantesque ! Nous nous sommes rendus compte de sa taille en grimpant en haut du théâtre. Le nombre de maisons, boutiques, ruelles, temples, etc… est impressionnant. Plusieurs styles, prouvent que Delos a été très importante à plusieurs époques et a été un point de rencontre de plusieurs peuples (entre autres romains, vénitiens et syriens …). Un assez grand musée sur le site regroupe des statues, peintures, mosaïques, vaisselles, poteries retrouvées ici. Les fouilles ont commencé  la fin du XIX ème siècle menées par l’école française d’Athènes.

    Nous avons pris le dernier bateau rentrant de Delos à 15 h, cela nous a laissé le temps pour flâner à nouveau dans les ruelles de Mykonos, beaucoup moins peuplées aujourd’hui : il n’y avait plus de navire de croisière.

    Nous avons visité la maison de Léna meublée telle qu’elle était au XIXème.

    Demain, nous découvrirons le reste de l’île au guidon de notre quad que nous avons loué dès ce soir. Ne vous inquiétez pas pour moi, il est beaucoup moins puissant que celui de Paros, notre jeunot ne pourra pas s’éclater autant ! L’île étant plus petite, ça ira.

      Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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  • Effectivement, Hervé n’a pas pu s’éclater avec le quad que nous avons loué aujourd’hui, enfin si …

    Il a voulu descendre jusqu’à la plage d’Agrari, au sud – sud/est de l’île, sur laquelle nous ne nous sommes même pas baignés (pas d’ombre gratuite, du monde, nous avons pris l’habitude d’avoir notre plage pour nous tout seul ). Seulement, voila, la remontée (assez prononcée) n’était pas du goût de la machine, il a fallu en descendre et pousser ! une fois arrivés sur le plateau, Hervé s’est rendu compte qu’il y avait en plus un problème d’embrayage bloqué, ce qui n’est guère facile pour les démarrages et les arrêts ; du coup, nous sommes rentrés pour rendre la bête. Avant de retourner chez le loueur, nous avons quand même fait une halte sur la plage d’Agios Stefanos, qui était plus accessible en terme de pente de route ; là non plus nous n’étions pas seuls, mais Hervé tenait trop à se baigner, surtout devant un superbe bateau de croisière ; moi, je me suis dévouée pour garder les sacs que nous ne pouvions laisser ni sur le quad, ni seuls sur la plage ! Il nous a fallu de l’aide pour réussir à redémarrer à nouveau en poussant, mais nous avons quand même réussi à retourner jusqu’au loueur.

    Avant ces péripéties, nous sommes allés jusqu’au seul village de l’île, au centre : Ano Méra, pas de ruelles, mais une grande place bordée de restaurants, étonnamment pas trop chers (en tous cas moins qu’en ville ou en bord de plage): nous en avons trouvé un qui nous offrait pour 12 € pour deux une salade grecque, un plat de gyros (porc grillé, Tzatziki, tomates, frites) et une petite moussaka.

    Nous avons également vu les ruines d’un ancien château et avons pu visiter deux monastères ; dans l’un d’entre eux, nous avons été accueillis par une charmante bonne sœur , parlant très bien anglais, avec laquelle nous avons longuement discuté de choses et d’autres. Du monastère, en été, elle entend les musiques des boîtes de nuit ! Ces monastères sont compacts, avec des hauts murs pas bien jolis, sauf le blanc, mais à l’intérieur, l’architecture est différente et l’atmosphère très calme et reposante.

    A priori, à part les différentes plages, il n’y a pas grand-chose d’autre à voir sur l’île, c’est pourquoi nous partons demain pour … Tinos

    Santorin mardi 19 mai

     

     

     


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