• Départ relativement tôt ce matin (9 h 30), nous avions deux sites à visiter qui fermaient à 15 h.   Tout d'abord, le site de l'ancienne Thera: Après l'explosion volcanique du XVII ème siècle avant JC qui avait recouvert la ville d'Akrotiri (voir mercredi), l'île est restée déserte pendant plusieurs siècles. Au début du VIII ème siècle avant JC des colons de Sparte se sont installés et ont fondé cette ville qui domine la mer du haut de la colline. (Des randonneurs courageux y montent à pied, nous, nous avons pris la voiture!). De là-haut, le panorama est splendide et les ruines intéressantes (on y voit en particulier des sculptures taillées dans la roche). Le site s'étale en longueur sur la crête de la montagne, ruelles, théâtre, temple, citernes d'eau taillées dans la roche... rien ne manque ; le site a du avoir une grande importance.  

    Puis nous sommes allés visiter le musée préhistorique de Fira qui regroupe des objets retrouvés sur le site d'Akrotiri. Vraiment surprenant de voir le niveau des connaissances et techniques pour cette époque ! On comprend mieux ce que nous avions vu lors de notre visite du site archéologique mercredi dernier.  

    A nouveau marche au bord de la Caldera dans Fira, et passage dans les ruelles commerçantes, pas trop bondées, les deux bateaux de croisières n'avaient pas encore débarqué par vague des centaines de touristes.  

    Depuis ce matin, le vent souffle fort (voir la photo de l'arbre...), nous sommes donc rentrés à l'hôtel pour pique niquer et nous reposer, le vent ça saoule !  

    Nous ressortons pour dîner et voir un coucher de soleil digne de ce nom, nous le trouvons à l'entrée de Thera.

     


    votre commentaire
  • Dernière journée sur cette île magnifique. Nous avons du en faire le tour, il ne doit pas y avoir beaucoup d'endroits que nous n'avons pas visités.  

    Aujourd'hui, nous avons décidé de clore ce séjour en marchant le long de la Caldéra entre Imerovigli et Fira: seulement 5 km, mais chemin ponctué de montées et de descentes (chemins caillouteux ou escaliers).   Pour corser un peu la balade, Hervé a voulu aller sur un promontoire rocheux, le "Skaros rock", d'où, il est vrai, la vue est splendide.  

    La luminosité changeant quasiment chaque jour, nous avons à nouveau rempli nos cartes mémoires de photos de la Caldéra, le tri sera dur !!!

     


    votre commentaire
  • Après une traversée en "high speed boat" de 45 mn, nous avons accosté dur l'île d'Ios.

    Notre hôtel se trouve à 500m du port, il a une terrasse fleurie et très ombragée, d'ailleurs l'île paraît beaucoup plus fleurie que Santorin.   Après avoir pique-niqué sous la pergola de la terrasse, nous sommes partis à pied direction Chora, ville principale de l'île qui n'est guère plus grande que Santorin.   Tout y paraît beaucoup plus authentique, certes il y a des restaus,  mais pas de boutiques de souvenirs, peu de touristes (la saison ne commence vraiment qu'en juin). Pas de roches volcaniques, mais des rochers granitiques ou de schiste.   Mais c'est bien une île grecque: ville ou villages perchés, donc encore des  grimpettes ! Nous monterons jusqu'à la quatrième des églises situées sur un promontoire rocheux qui surplombe Chora.   Autre différence avec Santorin, (mais provisoire je l'espère celle la ) : nous avons essuyé nos premières gouttes de pluie de notre périple, pas trop nombreuses jusqu'à notre retour à l'hôtel, mais depuis le tonnerre gronde et la pluie tombe drue.

    Santorin mardi 19 mai

    votre commentaire
  • Nous avons eu droit toute la nuit à une pluie torrentielle (heureusement commencée 5 minutes après être rentrés à l'hôtel), et ce matin aussi bien à l'hôtel que dans toutes les rues, c'était "grand nettoyage de printemps" (poussière accumulée par 2 mois sans pluie + le sable tombé en même temps que la pluie).  

    Aujourd'hui, le temps a été beaucoup plus correct, mais nous avons quand même eu droit à quelques gouttes de pluie après notre retour à l'hôtel.   A Ios, nous devons paraître moins vieux qu'à Santorin ... nous avons pu louer un quad (ATV en anglais) ! moyen de transport idéal pour profiter des paysages et contrairement à Santorin, beaucoup plus économique qu'une voiture.

    Nous avons profité du temps clément pour nous rendre d'abord à quelques kilomètres, à la plage de Mylopotas, puis, à l'extrémité sud de l'île (35 km car pas de route directe), à Maganari, une plage très agréable dédiée paraît il aux sports nautiques ; mais si la saison débute tout doucement à Chora, là elle est encore au point mort, nous avons pique niqué et nous nous sommes baignés sur une plage déserte, après avoir croisé un gros troupeau de chêvres.  

    En dehors de Chora, l'île est quasiment déserte   Sur le retour, arrêt dans un petit monastère, perdu dans la montagne, étrange: il y avait plusieurs cours avec des grandes tables en pierres, quelques "chambres" (ou plutôt cellules) ouvertes à tout vent et pas âme qui vive ! Et pourtant, tout est très bien entretenu.  

    Nouvel arrêt en rentrant sur Chora: le théâtre municipal en plein air, dédié au poète grec Odysséas Elytis, nom de plume d’Odysséas Alepoudhéllis,  qui a eu le prix Nobel en 1979. Théâtre construit dans les années 1990 en style grec ou romain en marbre qui peut accueillir 1100 personnes, soit  environ les 2/3 des habitants de toute l'île, qui devront monter  la haut sans pouvoir se garer ; vue superbe, même si le fléchage pour le trouver est inexistant.

     

    Santorin mardi 19 mai

     


    votre commentaire
  • Nous étions venus chercher le soleil !   Heureusement, ce matin nous n'étions pas prêts très tôt, sinon nous aurions eu droit à une bonne douche !   Une fois la pluie calmée, nous avons enlevé nos sandales pour marcher sur la route transformée en rivière, pour récupérer notre quad. Jambes de pantalon repliées, nous avons réussi à rouler dans cette "rivière" pour troquer le quad  contre une voiture, plus adaptée à la météo très changeante aujourd'hui.   Nous nous sommes encore félicités d'avoir abandonné notre pique nique quotidien pour un repas à l'abri dans un  restau, une très forte averse s'étant mise à tomber à la fin du repas.   Le reste de l'après midi a été correct, notre Nissan Micra  nous a menés sans encombre vers différentes plages de sable fin, Psathi et Agyos Theodoti sur la côte est et Koumbara, proche du port, toutes aussi désertes les unes que les autres.

    Belle vue sur une île voisine, Irakleia, ce qui est rare, car la vue est souvent troublée, comme embuée, voir masquée par des nuages, même quand il fait beau.  

    Il fallait bien une grimpette! nous l'avons trouvée pour rejoindre un château fortifié en ruines, "Paleokastro". Au Centre de l'enceinte, une église avec une cour qui comme pour le monastère d'hier comprenait des tables et bancs extérieurs en béton et pierre. Super endroit avec vue sur mer et abrité du soleil et du vent pour le café. Il doit y avoir certainement des réunions ou célébrations assez fréquemment car le chemin pour y accéder (à flanc de montagne) est presque entièrement dallé, ce qui est exceptionnel pour un chemin.  

    Nous avons terminé notre tour en allant voir au nord de l'île le site de la tombe d'Homère (enfin, c'est ce qui est écrit sur le panneau, car beaucoup d'autres endroits revendiquent cet honneur !). Il s'agit d'un amoncellement de pierres parfois consolidé avec du béton, nous sommes  un peu sceptiques, cela ne semble pas très ancien, mais les habitants de Ios ont du  être très convaincants, puisqu'ils ont obtenu que l'Europe finance une route de 7 km (en 2007) pour mener exclusivement à ce site. Par contre, l'endroit est très agréable : vue sur la côte rocheuse et les landes (on pourrait se croire en Bretagne).  

    De retour vers 19 H 30 à l'hôtel, nous avons tout juste eu le temps de fermer notre porte avant que de nouvelles trombes d'eau d'un nouvel orage ne nous tombent dessus (accompagnées de forts coups de tonnerre).   En principe, nous quittons Ios demain, nous prenons le ferry vers 14 H15 pour une traversée de 4 h (en faisant escale à Santorin)  pour Naxos, la plus grande et la plus riche île des cyclades.   J'ai bien dit en principe car tout va dépendre de la météo ... Peut être serons nous obligés de rester ici une nuit de plus.

    Santorin mardi 19 mai

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires